Les chefs du sud réunis à Ebolowa dans le cadre d’une concertation en vue de leur participation au grand dialogue national ont préparé un document de 2 pages contenant leurs doléances et se disent optimistes pour le retour de la paix dans le pays.
Ils sont venus des 4 coins de la région du sud pour répondre à cet appel de la conscience collective et de la fibre patriotique qui les animent : bravant des obstacles humains, naturels et surnaturels pour mettre ensemble leurs idées pour une meilleure participation au grand dialogue national ; à l’ordre du jour, 2 points saillants : les modalités de participation et le contenu leurs doléances.
Les chefs du sud, prenant très au sérieux l’appel du Chef de l’Etat, qu’ils ont fait « Nom Nguii » il y a quelques années se disent qu’« Il faut y aller avec des idées constructives, être ouverts pour arriver à des solutions consensuelles et concentrées pour que le pays retrouve la paix, la sécurité, le chemin du développement et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens » : Majesté Jean jacques Ndoudoumou.
Le bureau exécutif du conseil des chefs traditionnels étant attendu ce vendredi à 12h au Premier Ministère, les chefs du sud n’avaient pas meilleure occasion que celle-ci pour faire la toilette avant le grand le jour ; car le sud aussi a ses problèmes et ceux-ci méritent d’être exposés au cours des échanges : des projets initiés qui n’arrivent jamais à la base, la pauvreté et la misère qui rongent les populations…le chapelet des maux est interminable.
Mais pour la circonstance, les gardiens de la tradition ont résolu de trouver les mots et termes justes pour que la paix puisse revenir dans les régions en crise en particulier et Cameroun en général, étant entendu que ce n’est pas parce qu’ailleurs les gens ne s’entre-tuent pas que tout est rose.
Optimistes quant au retour de la paix et du succès du grand dialogue national, ils sont tous : « Si nos enfants sont en brousse, c’est parce qu’ils ont des plaintes, mais ce sont nos enfants, nous devons les appeler, les conscientiser et trouver des solutions à leur plaintes…nous avons les premiers rôles à jouer car c’est à nous que les ancêtres ont laissé cette charge », Majesté Effa.
Mais une question reste sans réponse… en cas d’impasse alors ?