Interpellée par la police judiciaire au lendemain de l’enterrement problématique d’Ange Didier Houon, Diane Blé a été jugée ce vendredi 20 septembre 2019, apprend-t-on de Koaci.com.
Les obsèques de Dj Arafat se sont achevées par la profanation de sa tombe accompagnée des actes de violence au cimetière de Williams Ville en Cote d’Ivoire le 31 août 2019.
Le 2 septembre 2019, la police judiciaire a lancé, d’après le site ivoirien, un appel à témoin afin d’interpeller les personnes présumées responsables des faits.
Les investigations menées par la police ivoirienne ont permis d’interpeller Diane Blé et une dizaine de personnes.
Il est reproché à cette dernière d’après nos confrères, d’avoir publié les images de la profanation de la tombe du Commandant Zabra (ce qui suppose qu’elle très proche de la tombe, Ndlr).
Or, l’accusé semble nier les faits qui lui sont reprochés : « Je ne suis impliquée ni de loin ni de près à cette histoire. Je tiens à préciser que je n’étais pas présente au stade ni au cimetière. Je suis simplement interpellée pour avoir fait des commentaires. J’étais en train de discuter avec certains amis vus que moi-même je suis fan de Dj Arafat. Moi, ayant vu un commentaire d’un certain Kassi Yoro, j’ai fait le copier-coller. Je ne savais pas que ça allait prendre cette ampleur-là. Je m’excuse vraiment pour les désagréments ça causés. Je demande pardon à la mère de Dj Arafat, aux enfants, à la femme de Dj Arafat, à toute la Côte d’Ivoire, pardon aussi aux Chinois », affirme-t-elle sur Koaci.com.
Ce vendredi 20 septembre 2019, bien que défendue par trois avocats, l’étudiante est condamnée à « 12 mois de prison ferme » au terme du procès tenu au tribunal du Plateau à Abidjan.
Notons avec Afrik Soir que Diane Blé est la seule parmi les interpellés à se présenter à la barre au sujet de cette affaire.