Le samedi 5 octobre 2019, Maurice Kamto et ses alliés en détention depuis le 28 janvier 2019, ont recouvrer la liberté suite à une annonce du chef de l’État sur son compte twitter et un communiqué du secrétaire général à la présidence de la République.
Michèle Ndocki, Valsero, Alain Fogué, Albert Dzongang, Christian Penda Ekoka, Maurice Kamto etc., tous leaders du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), ont été libérés.
Pour Albert Dzongang, conseiller stratégique du professeur Maurice Kamto, président national du MRC, ils n’ont jamais été en prison : « Nous sommes restés en prison physique, mais nous étions en liberté morale » a-t-il indiqué.
« Je vous dis. N’acceptez pas qu’on nous ait libérés, nous n’avons jamais été arrêtés. À ceux qui vous parlent de la gentillesse, de l’humanisme et de la bonté. Dites-leur qu’un voleur n’est jamais bon. On ne remercie pas un voleur qui vient restituer les biens qu’il nous avait volés », lance Albert Dzongang à ceux qui qualifient cette libération de « grâce présidentielle ».
Selon l’opposant, de l’arrêt des poursuites judiciaires est fille de l’intelligence de son leader : « grâce à l’intelligence du président Kamto. Il a à travers le monde entier conquis le cœur. L’amitié des hommes qui sont au-dessus des bandits que nous avons dans ce pays. C’est grâce à vous que l’ennemi a reculé. C’est grâce à nos enfants qui ont fui la misère pour aller où se trouve la liberté de parler. Je parle de la diaspora », a-t-il conclu.