Thomas Libih et ses poulains sont en stage bloqué au Brésil pour le compte de la coupe du monde qui se jouera du 26 au 4 novembre 2019. A quelques jours du début de la compétition, le coach des U17 exprime son mécontentement envers les dirigeants du football camerounais.
« L’équipe a refusé de signer une charte qui définit les obligations du groupe. Pour un pays qui se veut aussi sérieux que le nôtre, je ne sais pas si on peut appeler cela une charte. Ce qu’on nous a présenté, c’est un bout de papier. Si on pense que ce sont les autres qui doivent bénéficier et nous non, je pense qu’il y a un gros souci. C’est nous qui faisons de l’argent et je ne comprends pas qu’on doive tout le temps faire penser au peuple camerounais que nous sommes des mercenaires. L’argent que génère le football camerounais va où ? Je me pose toujours cette », relaie Allez les Lions, les propos de Thomas Libih.
Pour le sélections des Lionceaux, le plus important c’est de travailler dur pour pouvoir affronter les adversaires de gros calibre à la coupe du monde.
« Nous sommes en terre brésilienne où nous continuons tout doucement notre préparation. Nous avons déjà disputé trois matchs d’évaluation qui nous ont permis de corriger certaines choses. Je pense que nous sommes sur une très belle voix malgré les multiples blessures. Le plus important pour nous, c’est de rester serein », explique-t-il.
Quoi qu’il en soit, Thomas Libih apporte du sien pour l’évolution de son pays.
« J’ai décidé d’apporter ce que je peux à mon pays et je m’arrête à ce niveau. Je leur ai dit (aux autorités en charges des sports, Ndlr.) que je ne veux pas de réunion au sein du groupe. Les enfants de moins de 16 ans n’ont pas besoin d’être réunis tous les jours pour parler de quoi que ce soit. Il y a des choses à faire en amont. Si on ne les a pas faites, tant pis. Il faut qu’on nous laisse travailler », peut-on lire.