Depuis leurs nominations par le président de la Republique, Joseph LE, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative(Minfopra) et Luis-Paul Motaze, ministre des Finances, se sont donné pour cheval de bataille, la lutte pour l’assainissement du fichier solde de l’Etat.
C’est depuis le mois d’avril 2018 que l’opération de comptage physique du personnel de l’Etat a été mis sur pied afin de traquer les fonctionnaires fictifs.
Ladite opération connaît des résultats probants depuis des mois car les fonctionnaires imaginaires se voient suspendus de la solde de l’Etat dont ils se sucraient depuis des années.
Dans son édition du 7 novembre 2019, le journal L’Anecdote fait le bilan de l’initiative prise par Louis-Paul Motaze, une action qui lui a permis de récupérer l’argent de l’Etat.
Selon nos confrères, « L’opération qui devait initialement permettre à l’Etat de gagner 26 milliards de Fcfa sur les dépenses du personnel aura plutôt permis de débusquer 10.000 agents fictifs et de réaliser des économies de l’ordre de 30 milliards de Fcfa d’après le document d’orientation budgétaire ».
Pour ce qui est du comptage physique : «44 000 fonctionnaires présumés fictifs démasqués sur les 310 786 agents émargeant officiellement à la fonction publique à la première phase », relève le journal de Jean-Pierre Amougou Belinga.
Pour y parvenir des stratégies se multiplient, « des personnes qui y émargeaient frauduleusement et il a épuré le fichier des pensionnés notamment en extrayant les personnes décédées dont les virements n’avaient pas été suspendus », explique le journal.
Par ailleurs les technologies de l’information et de la communication sont une solution au problème de fonctionnaires fictifs : « Le Système de Télé compensation en Afrique (Systac) a été lancé depuis juillet 2019. il permet de n’effectuer qu’un seul virement par fonctionnaire… Grâce à cette réforme, les cas de décès encore présents ont été extirpés, les relevés d’identité bancaire erronés et des agents fictifs qui gonflent superficiellement la masse salariale de l’Etat ont été éliminés », peut-on lire dans les colonnes de l’Anecdote.