Dimanche 17 novembre 2019, certains conducteurs de motos annonçaient déjà via tous les canaux, la tenue d’une nouvelle grève ce lundi 18 novembre à Yaoundé. Mais depuis cette matinée, la cité capitale est plus que jamais tranquille.
Le mardi 12 novembre dernier, Yaoundé, la cité capitale a vibré au rythme des mouvements d’humeur des conducteurs d’engins à deux roues dans plusieurs zones : Carrefour Mecc, Obili, Etoug-Ebé et bien d’autres secteurs.
Pour cause, la décision des autorités qui avaient délimité les zones interdites aux conducteurs de motos mais que ces acteurs du secteur informel n’ont pas bien accueillie.
Après une espèce de résistance avec les forces publiques, le calme est revenu mais la cité capitale devait encore souffrir des manifestations ce lundi parce que, comme le décrie Bertin Mathieu Feudjio, président national du syndicat des mototaxis du Cameroun, :« Il y a des conducteurs de mototaxis véreux. Certaines personnes aujourd’hui mal intentionnées ont commencé à semer du désordre, elles ont aussi passé des messages à nos camarades motaximen », s’exprime-t-il au poste national de la Crtv ce lundi.
Cet autre mouvement d’humeur est donc dévié grâce aux multiples réunions par le préfet du département du Mfoundi, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé et le syndicat du secteur des mototaxis.
Au cours desdites assises, les pouvoirs publics ont délimité le périmètre d’exercice d’activité des conducteurs de mototaxis.