« Le meilleur du pari sportif arrive chez toi ! Rendez-vous sur betoo.cm, 100 % Camer. Tout simplement parce que ma vie est un ensemble de paris gagnés ». C’est par ce message que Samuel Eto’o a annoncé son nouveau projet BETOO.
Interrogé par Jeune Afrique au sujet de la nouvelle compagnie de Paris sportifs, BETOO, l’ancien sociétaire du FC Barcelone répond « Non. Elle appartient à un groupe de jeunes Africains qui ont sollicité mon accompagnement. Après des mois de discussions, et parce que leur foi en l’Afrique m’a touché, j’ai accepté de leur prêter mon image. Je suis également impliqué dans le lancement d’une start-up, dont je ne souhaite pas parler pour l’instant. Mais là encore, de jeunes Africains m’ont convaincu qu’ensemble on pouvait améliorer le quotidien des populations », lit-on dans jeune Afrique du 11 novembre 2019.
Il n’a pas manqué de vanter ses exploits dans l’univers du football camerounais : «Nous avons réalisé beaucoup de choses. Nous avons construit et offert un hôpital à l’État camerounais. Nous avons fait éclore aussi de nombreux joueurs, tel André Onana, le gardien de l’Ajax Amsterdam, Christian Basogog, Fabrice Ondoa… Cela dit, il y a quelques années, à la suite de déceptions personnelles, j’ai décidé de suspendre la formation des jeunes footballeurs. Mais nous reviendrons au Cameroun et au Gabon quand nous aurons réorganisé la fondation».
Samuel Eto’o revient également de façon substantielle sur ses relations avec le chef d’État gabonais : « Il a tout fait pour que le projet aboutisse, mais il arrive que le volontarisme du chef soit contrarié par l’égoïsme et les erreurs de ses collaborateurs. Cela étant, je remercie le président, son épouse et son directeur de cabinet de l’époque, Maixent Accrombesi, qui m’ont beaucoup aidé ».
Concernant l’Etat du Cameroun, l’ancien capitaine de l’équipe nationale du Cameroun indique que ce fut digne d’un film d’aventures. « J’en ris aujourd’hui, mais c’est vrai que des responsables de haut niveau ont abusé de ma confiance et m’ont fait perdre beaucoup d’argent. Des hommes politiques ont même signé des documents en sachant que c’étaient des Faux. C’est incroyable, on se demande où va ce pays ! J’avais le choix : saisir la justice pour me défendre et les faire condamner ou passer à autre chose. J’ai choisi de continuer d’avancer » ; a confié Samuel Eto’o Fils.
Plus jamais je ne lirai un article sur ce site. Parce qu’avec « reellement » dans le titre, on ne s’attend pas a ce que vous veniez nous dire ce qu’on sait d’office.