Bien qu’à la tête de mouvements pacifiques à l’origine du relèvement communautaire à l’issue de conflits, les femmes sont très souvent tenues à l’écart des prises de décisions : situation pas favorable à leur rétablissement et à la défense de leurs droits.
Les résolutions 1325 et connexes des Nations Unies sur « Femme, paix et sécurité » , objet d’un atelier de 48heures à Ebolowa ont ouvert grande la porte aux échanges entre responsables du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et les responsables d’ONU FEMME d’une part et une quarantaine de représentants de de la société civile, des autorités religieuses et traditionnelles, des forces de maintien de l’ordre et les points focaux genres des administrations publiques, d’autre part.
Pendant 48 heures, il s’est agi de promouvoir l’implication des femmes dans la médiation, la prévention et la restauration de la paix par la définition d’actions concrètes à mener par celles-ci : les femmes doivent cesser d’être simplement des victimes de conflits et guerres, elles doivent plus que jamais être des promotrices et consolidatrices de la paix.
Appuyé par les cadres de référence en matière de lutte contre les violences basées sur le genre, la paix et la stabilité, la résolution 1325 réaffirme qu’aux mêmes titres que les hommes, les femmes doivent participer à tous les efforts visant à maintenir la paix et promouvoir la sécurité : elles doivent non seulement être associées mais participer surtout à la prise de de décisions en vue de la prévention et du règlement des conflits.
« La femme, même rurale, doit comprendre qu’elle ne doit plus être passive : elle a un grand rôle de médiation à jouer avant, pendant et après les conflits » : Madalina Laxton, Consultante « Femme, Paix et Sécurité » à ONU-FEMME.
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