Dans une chronique publiée sur son mur Facebook, Joseph Marie Eloundou s’en prend férocement à son ancien camarade politique Maurice Kamto.
Selon l’économiste, le leader du MRC fait dans l’esbroufe et l’instrumentalisation politique, au sujet du retrait de son parti du double scrutin de février 2020.
Lebledparle.com vous invite à lire l’intégralité de l’analysedu texte de Joseph Marie Eloundou.
ESBROUFE, INSTRUMENTALISATION ET PRESTIDIGITATION POLITIQUE AU MENU.ESBROUFE, INSTRUMENTALISATION ET PRESTIDIGITATION POLITIQUE AU MENU.
Disons le sans ambages, Maurice Kamto a décidé d’installer le MRC dans une logique insurrectionnelle. De se servir de la jeunesse comme instrument de son show politique personnel, se préoccupant peu où prou de la formation politique de ces jeunes, que son coéquipier Paul Éric Kingue n’a pas hésité à qualifier de Talibans; ni se soucier de l’avenir politique des militants de ce parti qui ambitionnent légitimement de se positionner politiquement par le jeu électoral : déterminant principal de la démocratie.
Rien n’explique en effet que toutes choses restant égale par ailleurs, qu’il n’est pas décrété le boycott de la présidentielle. Alors même que cette hypothèse, évoquée par quelque parti politique en son temps était plus percutante, étant donné que la personne de Paul Biya était concernée.
L’opposition aurait pu tenter le coup d’une transition à travers un accord politique. Il n’a pas prêté l’oreille à nos appels pour une candidature unifiée. Il préférait y aller tout seul car en fait, il ne préparait pas l’élection mais plutôt une insurrection populaire consécutive à une crise post électoral, d’où le plan de « résistance » (recrutement de mercenaires politiques tels Paul Éric, Bibou, Christian PE, la BAS en étant le bras armé).
Obtenir la qualité de Chef de l’opposition était l’une des batailles importantes à remporter.La première partie de la résistance ayant été neutralisée, par les pouvoirs publics, l’homme tente cette fois-ci encore de reprendre la main. Toujours avec les mêmes objectifs :
1. prendre la tête de l’opposition c’est pour cela qu’il dissuade les tentatives de boycott des présentes élections par le SDF.
2. Engager une fois de plus, une tentative d’insurrection populaire en appelant au boycott des élections du 09 février prochain; tenter de rendre le pays ingouvernable ( pour emprunter cette expression à un de ses fidèles lieutenant de Nzongang Albert), afin d’appeler l’intervention extérieure.
Il faut ajouter à cette démonstration que la résistance phase 1 à dû coûter cher au MRC, tant sur le plan financier, organisationnel qu »opérationnel. Il aurait pris le risque d’une déculottée mémorable en contradiction avec l »aura populiste actuelle, construire sur une fondation artificielle, soutenue par des coups d’éclat, véritable tours de passe-passe d’expert en prestidigitation politique. Un grand ne doit pas avoir honte, il ne peut tout de même pas nous dire que « C’est fort ».
Envoyer Bibou Nissack et Tirane Noa à l’ouest relèvait à la fois de l’instrumentalisation de la jeunesse et de l’esbrouffe politique.Il faut continuer à entretenir l’illusion en espérant le « départ » éventuel du Président Paul BIYA ou tout simplement une intervention étrangère.
Le NOSO et toutes les histoires autour ne sont que de l’escroquerie politique. Seulement, en jouant à ce jeu, le MRC soumet ses militants à une longue galère politique. Vont ils tenir? Pour combien de temps ? Pour quel intérêt ? Mais personne n’est dupe.Le mot d’ordre de boycott ne sera jamais suivi car les camerounais sont fatigués. Ils sont fatigués parce qu’à cause de la politique l’économie est complètement au ralenti et la pauvreté les ronge.
Les camerounais ont besoin d’un peu de répit. Déjà les enfants du NOSO ont du mal à aller à l’école, pourquoi vouloir infliger le même traitement à ceux des autres 8 régions qui supportent cette guerre. Pourquoi vouloir embraser tout le PAYS ? Pourquoi créer cette génération d’analphabètes tandis certains enfants, les enfants des hommes bien vont tranquillement à l’école sous d’autres cieux. Les camerounais veulent la PAIX.
Joseph Marie Eloundou
Le Coach National