Les membres et sympathisants du parti MRC ont eu la nuit de jeudi très courte à Ebolowa….
Alors que certains militants tenaient une réunion dans le cadre de l’explication du boycott du MRC aux échéances électorales du 09 février prochain dans un domicile privé face marché Oyenga à Ebolowa, des éléments de la police locale ont fait irruption sur les lieux et mis en mal les participants.
Les échanges musclés ont débouché sur des pertes en matériels : certains membres déclarent que leurs téléphones auraient été confisqués par les hommes en tenue et d’autres auraient perdu les leurs et d’autres objets dans cette violation de leurs droits.
Le journaliste Ambroise Fogué de Canal 2 sur place aurait même été menacé et interdit d’activité par ces justiciers d’un autre genre : sous quelle instruction agissaient-ils ? Allez le savoir…
Alertées, les autorités administratives de la région auraient convoqué les différentes parties pour une confrontation afin de trouver accalmie…
Quoiqu’il en soit, cette nuit vient encore de prouver à tous ceux qui voyaient «le grand Dialogue National » comme «remède miracle » au malaise social camerounais qu’ils avaient tort.
Pendant que l’on jette les jalons pour une vie de paix et d’acceptation, certaines personnes tapies dans l’ombre, au nom de quelques principes égoïstes et sataniques, chérissent, tout en proclamant haut et fort le respect des institutions, le désordre social.
Si le MRC est non partant aux élections de février 2019, en quoi constitue-t-il une menace pour certains candidats aux différents postes convoités dans la région? Ou, excusez-moi du peu, y aurait-il un texte interdisant à cette association de poursuivre ses activités ?
Mais comment peut-on prétendre vouloir vivre en paix avec quelqu’un à qui on refuse les droits que nous nous arrogeons ? Même un animal de compagnie qui prend des coups cesse d’être docile ; à plus forte raison un homme.
Tel un éléphant pris dans un tourbillon de fumée, l’agitation au nom de la politique de certains qui disent servir la république, je le crains risque de nous conduire vers un couloir de la perdition…de grâce.