Les Forces Démocratiques alliées (ADF), groupe armé originaire de l’Ouganda sèment la terreur en République Démocratique du Congo depuis une vingtaine d’années maintenant. Dans le but de bouter les combattants de l’ADF hors du territoire congolais, les forces armées du Congo ont annoncé de vastes opérations militaires dans le but frapper plusieurs bases des Forces Démocratiques alliées.
Le groupe armé a alors annoncé des actions de représailles et ce sont les populations civiles qui ont payé le plus lourd tribut. Des attaques attribuées à l’ADF ont entraîné la mort de plus de 100 civils depuis le 05 novembre dernier. L’une des plus violentes incursions armées de la mouvance armées fut enregistrée à Beni, localité située dans le nord-est de la RD Congo.
Lors de l’ouverture de la 18ème session de l’Assemblée des États partis de la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye aux Pays-Bas, auquel prenait part la société civile internationale, le cas de Beni fut abordé. En effet, la société civile de la RDC qui était présente à ce rendez-vous, a demandé à la Cour Pénale Internationale de se saisir des crimes qui furent perpétrés à Beni.
Le chef de la délégation congolaise a livré un constant terrifiant tout en demandant à Fatou Bensouda de prendre urgemment des mesures pour le cas de Beni. Selon Joseph Dunia, il est crucial de mettre en place une synergie d’actions entre les autorités congolaises et la communauté internationale afin de faire cesser les crimes à Beni.
A noter que 150 membres de la société civile internationale étaient présents à ce sommet de la CPI. Ces délégations sont unanimes sur le fait qu’il faut rapidement intervenir à Beni. «Il est très urgent que le bureau de la procureure de la CPI agisse pour identifier les auteurs des massacres à Beni et qu’ils soient immédiatement poursuivis»a déclaré la société civile internationale.