La réalisation du stade qui sera baptisé au nom du président de la République a connu des remous notoires. Gruppo Piccini, incapable de peaufiner le chantier a été dessaisi du marché il y a quelques jours au profit de la structure canadienne Magil. Depuis lors, la construction de cet infrastructure semble reprendre de plus belle.
28 camions en provenance du port autonome de Douala ont garé sur le site de construction à Yaoundé le lundi 9 décembre 2019. Le convoi avait à son bord une panoplie d’équipements devant permettre le redémarrage effectif des travaux.
Des groupes électrogènes et générateurs, des grumes à tour, des tractopelles, des trumpers, des grues à tour de 50 mètres, des dizaines de bocardes, voilà de quoi était constituer ces camions d’équipements destinés à l’accélération et à l’achèvement des travaux du stade Olembe par la société Magil.
Frank Mathiere et son équipe déjà à pied d’œuvre
« Nous allons nous concentrer a pouvoir faire l’engazonnement de l’air de jeu avec la fin des travaux de drainage et d’assainissement, et surtout nous allons commencer toute la boucle courant fort pour pouvoir illuminer le stade avec le courant définitif », explique Frank Mathiere, vice-président des opérations Magil construction au micro de la télévision nationale.
Une équipe d’ingénieur est en ce moment à pied d’œuvre pour la conformité des installations souterraines, la formule d’engazonnement est déjà définie par l’équipe des experts.
«On a respecté l’étude d’origine, donc c’est un engazonnement en sulfate, mais encore une fois, on ne va pas réinventé là-haut. La pépinière qui est là, est constituée pour les deux terrains d’entrainements et pas pour le stade principal, on va rencontrer l’entreprise qui a déjà été là, mais bien entendu, le travail a déjà été fait il a été entretenu, il n’y a aucune raison qu’on n’aille pas continuer avec eux», a-t-il poursuivi.
Pour rappel, dimanche dernier, le stade d’Olembe célébrait ses dix ans de construction. Un anniversaire qui traduit à suffisance la difficulté de l’État du Cameroun à finaliser la mise sur pied de cette infrastructure. Initialement prévu pour être le site principal de la CAN 2019, sa nouvelle date de livraison est située en juillet 2020, soit un an avant la CAN 2021.