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Cameroun : Paul Eric Kingue reprécise son concept de « Talibans »

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Invité de la matinale d’Equinoxe radio le 11 décembre 2019, dans le cadre du programme « On refait le Cameroun », est revenu sur le concept de « Talibans » qui a évoqué pour qualifier les militants du MRC.


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Paul Eric Kingue – Mtg Lebledparle

Cette qualification a été dévoyé selon le président national du Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN) et il a été opportun qu’il reprécise ce concept dans son contexte d’emploi. Selon l’ancien militant du RDPC, il ne fait pas allusion aux ressortissants d’une ethnie, en occurrence les Bamileké.

« Quand je parle de Talibans. Faut que ce soit clair je ne parle pas des Bamileke. Puisque moi-même je suis un peu Bamileke de par mon père. Quand je parle de Talibans, je parle de certains militants du MRC, ils viennent de toutes les tribus. Je vous dis que le MRC est constitué à 90% de Talibans. Taliban renvoie à l’intolérance. Ces gens sont intolérants à ceux qui ne pensent pas comme eux. Et ça fait craindre pour ce pays si ces gens arrivent au pouvoir. Tous ceux qui ne pensent pas comme eux seraient obligés de fuir vers le Nigeria ou ailleurs. Si dans l’opposition, ils sont déjà comme ça, je subis une véritable cabale, on m’insulte et me salit. Imaginez les avec le pouvoir, la police et autres. Ce pays sera irrespirable. Je me bats pour un Cameroun où chacun a la liberté de penser sans recevoir des injures. Même Kamto dans l’émission à la télé l’autre jour, a dit qu’il ne peut pas contrôler ça. Non, un leader doit pouvoir gérer ses troupes », a déclaré Paul Éric Kingue sur Radio Équinoxe (93 FM).

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L’ancien Maire de Djombé-Pendja a été le Directeur de campagne de Maurice Kamto, lors de l’élection présidentielle de 2018. Après la proclamation des résultats par le conseil constitutionnel en faveur de Paul Biya, le MRC est entrée résistance pacifique pour dénoncer le Hold-up électoral. Ces leaders politiques ont été arrêtés dans le cadre de ces marches blanches et ont séjournés pendant neuf mois à la prison centrale de kondengui. C’est à la sortie de prison que la disgrâce est née entre les deux hommes politiques et leurs formations politiques respectives.

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