Après avoir entamé des recours à l’issue de la publication des listes des partis politiques et candidats autorisés à concourir aux législatives du 9 février 2020, Cabral Libii, dénonce l’influence du RDPC sur le PCRN.
Le Conseil électoral d’Elections Cameroon(Elecam) a rendu publiques le 9 décembre 2019, les listes des partis politiques et candidats autorisés à prendre part au rendez-vous électoral du 9 février 2020.
Cependant, les résultats n’ont pas été du goût de tous les partis politiques, car huit formations parmi lesquelles le Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii ont déposé 39 recours.
Au moment où le début du contentieux électoral présidé par le Conseil constitutionnel est annoncé pour ce 19 décembre 2019, le président du PCRN pose de nouvelles plaintes.
Les listes du PCRN attaquées par le parti au pouvoir selon Cabral Libii
« Chers camarades, je constate avec effarement que nos listes sont attaquées de toutes parts (Meiganga, Kai Kai, Galim, Pitoa, Nguibassal, Biyouha, etc.) par le RPDC sous des motifs ridicules », a écrit le candidat 3ème à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 sur sa page Facebook ce 18 décembre.
Pour le juriste, « La stratégie de confinement qui est l’autre visage de la fraude politique est en marche », dénonce-t-il.
Les dispositions à prendre
Face à cette menace, Cabral Libii n’entend pas baisser les bras et lance par conséquent un appel à tous ses militants pour assurer la riposte du point de vue légal : « On ne se laissera pas abattre ! Participons à la bataille et facilitons par notre générosité, le travail du pool d’avocats qui doit se déployer demain dans les tribunaux administratifs dans six régions et au Conseil constitutionnel », a déclaré l’initiateur du Mouvement 11 millions des jeunes.
Rappelons que la requête déposée par le PCRN portait sur le rectificatif de la réhabilitation des listes de candidats dans le Mungo Sud, le Mbam-et-Inoubou et la Sanaga maritime.
Ainsi, cette autre doléance de futur député à l’Assemblée nationale interpelle tout simplement les autorités compétentes en la matière pour décortiquer le sujet.
Affaire à suivre !