in

Cameroun : Christian Penda Ekoka se prononce sur le débat autour de l’autochtonie

PEK AGIR ACT

Le projet de loi portant code de décentralisation en examen à l’Assemblée nationale  ne cesse d’alimenter les débats sur la scène politique camerounaise. Cette proposition de loi en examen qui dispose en son article 246 (alinéa 1),  que « le Maire de la Ville est une personnalité autochtone de la Région de rattachement de la Communauté urbaine », n’a pas laissé l’économiste Penda Ekoka indifférent. 


PEK AGIR ACT
Christian Penda Ekoka – DR

Même si dans la réflexion qu’il a menée sur la page Facebook du Mouvement politique Agir-Act, il ne fait pas clairement allusion à cette polémique, le contexte de la publication créé donc le lien entre cette affaire et sa sortie.  Il pointe un doigt accusateur sur le régime gouvernant qui sème la haine et la division entre les camerounais. « Une nation ne saurait être fondée sur autant de germes de division et de haine. Le magistère de Biya au cours d’une quarantaine d’années a mobilisé le marqueur ethnique, qui a aisément fait le lit de la de-conscientisation politique, d’une corruption rampante doublée d’impunité. Son échec total n’est pas surprenant », a écrit l’allié du MRC.

Pour approfondir :   Cameroun : Après l’attentat de Tchakamari, Paul Biya son réconfort aux victimes sur les réseaux sociaux

Lebledparle.com vous propose l’intégralité de la publication.

BÂTIR UNE NATION OU UN CONGLOMÉRAT DE SOUS-ETHNIES…

Les textes fondateurs d’une nation doivent inspirer des valeurs idéales telles que l’optimisme, le courage, l’excellence, la solidarité, la fraternité, le dépassement de soi, etc. Au-delà de soi, ces valeurs atemporelles doivent constamment appeler les membres d’une nation en construction à se surpasser individuellement et collectivement pour affronter les défis…

Une nation ne saurait être fondée sur autant de germes de division et de haine. Le magistère de Biya au cours d’une quarantaine d’années a mobilisé le marqueur ethnique, qui a aisément fait le lit de la de-conscientisation politique, d’une corruption rampante doublée d’impunité. Son échec total n’est pas surprenant.

Les camerounais(es) se regardent à travers le prisme des sous-ethnies, et se désintéressent de leurs conditions de vie, que ce régime a rendu exécrables, dans un pays fossilisé. Pour l’intérêt de notre pays, des jeunes et futures générations, barrons la voie à ces lois scélérates en examen à l’assemblée. Ceux ou celles qui les défendent sont tenus et enchaînés par toutes sortes de compromission.

Il est temps que nous agissons tous ensemble (agir-act.org). Prenons notre destin en main !

Christian Penda Ekoka

Pour approfondir :   Martin Mbarga Nguele suspend le salaire d'une policière déserteuse


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Jobelll

Joseph Antoine Bell au sujet du projet de loi sur l’intégration nationale : «En quoi cette avancée serait-elle contre les Bamiléké ? »

Aristide Mono

Crise anglophone/Aristide Mono : « Sur le plan du droit, le statut spécial reste fragile»