L’enseignant d’université et militant du parti au pouvoir a comme à son habitude pris fait et cause pour le parti au pouvoir durant les échanges sur le plateau de Canal presse sur la télévision privée Canal 2 international.
Alors que Faustin Njikam, Armand Okol et Valérie Nyeck s’attelaient à lister les tares tant décriés du régime Biya que sont : mal gouvernance, corruption ou encore détournement des deniers public, le membre de la cellule de communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Edmond Biloa veut que les gens reconnaissent les efforts qui sont entrepris par le gouvernent.
La NIF, la CONAC, le CONSUPE, toutes ses structures en somme ont pour objectif de limiter la gabegie, de limiter les détournements des biens publics, de limiter les abus des biens sociaux. Toutes ces structures n’ont pas totalement marché, mais il faut reconnaître qu’il y a des efforts qui sont faits.
«Le président de la république dans son adresse à la nation a encore dit que l’un de ses objectifs et l’un des objectifs du gouvernement, c’est l’amélioration des conditions de vie des camerounais. Donc au plus haut sommet de l’État, on est conscient du fait que les gens ont des problèmes», lance l’universitaire.
Relancé par Faustin Njikam qui soulignait que, par le passé, le président de la république a déjà effectué pareilles annonces, Biloa réagit en affirmant qu’on ne peut pas résoudre tous les problèmes d’un état en un jour et invite par ailleurs les uns et les autres à la patience.
«Je n’ai pas dit que le Cameroun c’est le paradis, mais il n y a pas une volonté du gouvernement de faire en sorte qu’une minorité s’enrichisse pendant que la majorité s’appauvrit », reprécise–t-il in fine à ce sujet.