Lebledparle.com, Jean Mineur ONDO
Près de 100 milles hommes, femmes et enfants vivent sans existence juridique (sans acte de naissance) dans la région du Sud et il va falloir au cours des mois à venir tenter de renverser cette tendance.
Parmi les causes liées à la situation ci-dessus mentionnée : l’absence de registres dans certains bureaux d’états civils, surtout dans les localités situées loin des grandes métropoles.
La situation est la même pour les autres faits d’état civil que sont les mariages et les décès.
Le BUNEC au travers de la cérémonie de remise solennelle de registres aux officiers d’état civil de la région du Sud ce jour, est venu apporter une réponse à cette difficulté qui pendant longtemps gangrenait le processus d’enregistrement des faits d’état civils.
« La distribution des registres est une activité régalienne du BUNEC. Il faut dire que par le passé, la question du registre a longtemps été une préoccupation ; mais depuis l’avènement du BUNEC, nous essayons de couvrir les besoins de tous les bureaux d’état civil en registres d’état civil » : Bekono Efandene Fredy, Chef d’Agence Régionale BUNEC/Sud.
Et parce que l’on se trouve en début d’année civile, il est important que le personnel de l’état civil soit en possession du matériel lié à l’enregistrement des faits d’état civil afin qu’aucun fait d’état civil où que ce soit dans la région du sud, n’échappe à l’enregistrement.
Avec cette nouvelle distribution, à Ebolowa (dans la Mvilla) désormais comme à Minkan Mengalè (dans la Vallée du Ntem), il est question qu’aucun fait d’état civil, aussi négligeable soit-il n’échappe à l’enregistrement.
