Dans un direct offert aux patrons de la presse en ligne sur sa page Facebook ce 4 février 2020, Abel Elimbi Lobé a tiré à boulet rouge sur les activistes de l’étranger.
Le candidat du Mouvement des écologistes camerounais (Mec) a tenu un échange avec les patrons des médias en ligne dans l’optique de parler des élections du 9 février 2020. Au passage, il n’a pas manqué d’évoquer le cas des compatriotes activistes de la diaspora.
« Est-ce qu’ils ont les papiers pour parler du vote ? Ceux qui votent ne cassent pas des ambassades. Ils ont une situation qui les occupe. Les gens qui ont volé les motos et emprunté la route de la Lybie n’ont pas le pouvoir au vote en Occident », déclare l’initiateur de la plateforme Kawtal.
L’ancien cadre du Social Democratic Front(SDF) n’hésite pas à évoquer les conditions de vie difficiles que mènent certains de ces Camerounais de l’étranger.
« Qu’ils rentrent au pays c’est ici que tout se passe. Allez les voir trembler de froid à Chatelet les Halles ou à Guy Moquet vous aurez pitié d’eux. Ils esquivent le froid dans des cybers café internet. Beaucoup n’ont même pas où dormir. Ils se trompent trop sur les réalités du pays », explique le candidat aux législatives au Wouri-centre.
Il y aura élection….
Contre vents et marrées, « Au Cameroun il y aura élections le 9 février 2020. C’est ce qui est important. Nous ne regardons pas les enfants prodiges qui souffrent loin du Cameroun », a affirmé l’homme politique.
Rappelons que les partis politiques en lice aux municipales et législatives 2020 battent campagne depuis le 25 janvier 2020. Rendus à trois de la fermeture de la campagne et à quatre jours du scrutin, les candidats multiplient les stratégies de communication en diversifiant les canaux pour atteindre facilement la cible que sont les potentiels électeurs.