L’auteur de lettre au président estime que le boycott des élections est une activé primordiale pour la libération de notre pays et l’avènement d’une réelle démocratie.
Valsero a été un allié de poids pour le candidat Maurice Kamto lors de la présidentielle d’octobre 2018. Après avoir passé plusieurs mois en prison avec ce dernier et d’autres militants du parti, il s’est installé en Europe mais reste malgré tout proche du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
Dans une sortie sur les réseaux sociaux, Claude Serval Abé de son vrai nom a rappelé l’importance de boycotter les élections municipales et législatives qui auront lieu dimanche tel que cela a été initié par le MRC à la suite de son désistement.
«À toute la meute. Le boycott des élections est une activité primordiale pour la libération de notre pays et l’avènement d’une réelle démocratie. Nous devons nous y atteler de manière concentrée et y consacrer toute notre énergie. Le boycott des artistes est un mécanisme de haine, de division, avec pour résultat la dégradation de notre précaire cohésion sociale», écrit le rappeur.
Dans la suite de son propos, Valséro révèle que cette action est portée par l’amour du Cameroun et de son peuple.
«L’amour que nous avons pour notre pays et pour notre peuple est le carburant qui nous pousse à prendre les risques que nous prenons. Seul notre amour nous donnera la force nécessaire pour aboutir à la victoire finale», Poursuit–il avant de conclure par ce qui pourrait s’apparenter à une véritable mise en garde.
«Notre ennemi est identifié, même les artistes sont ses victimes comme les enseignants, les médecins et des millions d’autres Camerounais qui survivent dans la misère et la pauvreté. Nous sommes la meute et nous ne jouons pas à qui est le plus haineux que qui.
Ne tombez pas dans le piège de ceux qui veulent créer un climat de haine et tribalisme pour détourner l’attention et distraire les Camerounais afin d’éviter leur chute inéluctable. Les artistes ne sont que des malheureuses victimes de ce système comme chacun d’entre nous et les boycotter serait les condamner deux fois. Restez concentrés sur l’objectif».
Rappelons que les militants et sympathisants du MRC ont récemment été ragaillardis dans leur combat par le meeting géant de leur président Maurice Kamto à Paris, lequel a réuni des milliers de camerounais de la diaspora sur la place de la République.