Dans une sortie sur les réseaux sociaux, Grégoire Owona a tenu à préciser le sens de l’expression « petits partis politiques » employée par le président Paul Biya au sortir du bureau de vote le 9 février 2020.
Au sortir du bureau de vote à l’Ecole publique bilingue de Bastos à Yaoundé le 9 février 2020, après avoir accompli son devoir de citoyen dans le cadre des législatives et municipales, Paul Biya a accordé une interview à la CRTV, média d’Etat.
« C’est un sentiment de joie et de satisfaction. J’ai accompli mon devoir de citoyen et j’en suis heureux. Je saisis cette occasion pour demander à tous mes compatriotes de faire leur devoir, en allant au vote, contrairement aux appels au boycott de certains petits partis politiques. Dans tous les cas, la démocratie avance à grand pas au Cameroun et j’en félicite les Camerounais (…) », a déclaré le locataire d’Etoudi.
La déclaration de Paul Biya
La sortie du chef de l’Etat n’a pas enchanté une certaine opinion à l’instar d’Olivier Bibou NIssack, porte-parole du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) qui dans sa réplique, a vu à l’expression « petits partis politiques », une manière pour l’homme du 6 novembre 1982 de « mépriser » une certaine opposition.
Eclaircis de Grégoire
Or, pour Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RPDC), ces propos du premier magistrat s’inscrivent dans une littérature de la typologie des partis politiques et sont par conséquent, dénuées de toute intention de mépris encore moins d’insulte.
Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale ne va pas sans justifier la profondeur de la déclaration du président national du RDPC par le nombre de représentants au Sénat, à l’Assemblée nationale ainsi qu’aux collectivités territoriales de l’opposition.
Le membre du gouvernement ajoute dans le même sillage, la discipline du parti politique dont il maitrise le fonctionnement.
Pour rappel, le 9 février 2020, les législatives et les municipales ont eu lieu. Le MRC, parti du Pr Maurice Kamto, a brillé par son absence pour avoir prononcé le mot d’ordre de boycott le 25 novembre 2019, jour de la fermeture de réception des dossiers de candidatures.