Selon le trihebdomadaire L’œil du Sahel, les membres de la secte Boko Haram ont semé la tragédie au village Tagawa III, région de l’Extrême-Nord en pleine semaine de la jeunesse.
À en croire le journal de Guibaï Gatama, la semaine de la jeunesse ne s’est pas achevée sous de bons auspices pour les villageois de Tagawa III dans la région de l’Extrême-Nord.
Récit des faits…
En effet, rapportent nos confrères, c’est dans la nuit du 7 au 8 février 2020 qu’une bande de terroristes de la secte Boko Haram a fait incursion dans ce village de l’arrondissement de Waza, département du Logone-et-Chari.
« Dès leur arrivée, ils se sont infiltrés chez le chef du village. Après avoir tiré quelques coups en l’air, ils sont ensuite entrés dans la case du fils du chef du village et l’ont fait sortir de sa chambre. Sans aucune autre forme de procès, ils l’ont abattu », relate le journal.
Les prochaines victimes tomberont pour avoir tenté de porter secours à leurs voisins qui poussaient des cris de détresse.
« Gordji et Younouss Elie, deux villageois, ont reçu des balles l’un à la poitrine et l’autre à la tête. Ils sont morts sur le coup. Mahamat Kaykay, un troisième villageois a également été atteint par une balle. Mais son pronostic vital n’est pas entamé », détaille le trihebdomadaire régional.
Des victimes qui s’ajoutent à la liste de plusieurs autres tombées depuis 2014, date à laquelle l’armée camerounaise, en parfaite symbiose avec autorités administratives et populations, sont engagées dans une lutte sans merci pour tordre le cou au phénomène de terrorisme.