La colère et l’indignation battent leur plein à la suite du carnage qui a eu lieu dans la localité de Ngarbuh, village situé dans la région du Nord-Ouest du Cameroun et qui a coûté la vie à plus de vingt innocents.
Présentation des faits
Selon les informations du bureau des affaires humanitaires des Nations unies, la tuerie qui se déroule 14 février dernier, est l’œuvre des hommes armés habillés comme des militaires camerounais. Ces derniers ont fait irruption dans le village de Ngar- Buh dans le Donga Mangtum région du nord-est. Ils tirent indifféremment sur les femmes et les enfants dont certains ont moins de 5ans, incendient les maisons, brûlent vivants les corps. Le bilan total fait état de 22 morts dont 14 enfants.
Martin Camus Mimb réagit
Le journaliste sportif n’est pas resté indifférent devant ce bain de sang qui est dénoncé à travers le monde. Dans une sortie sur les médias sociaux, il se dit contre toute récupération politique et appelle de tous ses vœux à une véritable clarification.
«En attendant les enquêtes, je suis choqué par les nouvelles d’élimination physique des femmes et des enfants au noso. Lorsque de telles nouvelles arrivent, il n’est pas question de justifier, démentir ou augmenter les peines. il est question d’exiger que la lumière soit faite et la vérité connue. la vie d’un être humain, ne se joue pas à l’autel d’un amour pour tel ou tel autre leader politique.Iil est question du Cameroun et des camerounais. De grâce, que cette affaire soit clarifiée et les auteurs ou commanditaires punis. c’est inacceptable!», écrit Martin Camus Mimb.
Si de nombreux leaders d’opinion et acteurs de la société civile accusent l’armée camerounaise de génocide, le gouvernement de Paul Biya par le biais d’un communiqué du ministère de la défense vient de démentir toute implication de l’armée camerounaise dans cette tuerie.