Dans un communiqué radio presse, le ministre de la Défense met fin aux polémiques créées autour du nombre de morts enregistrés le 14 février dernier au village Ngarbuh, département du Donga Mantung, région du Nord-Ouest.
Le 14 février 2020, il y a eu mort d’hommes au village Ngarbuh au Nord-Ouest du Cameroun. Suite à cette tragédie, l’Organisation des Nations Unies(ONU) a tôt fait de dresser un bilan de « 22 personnes » tombées sur le champ, lequel bilan s’est répandu comme une trainée de poudre dans l’espace médiatique.
La version de l’ONU
Selon l’Organisation que dirige Antonio Gutierrez, l’armée serait responsable de ce drame : « Le Secrétaire général appelle les parties armées à s’abstenir de toute attaque contre les civils et à respecter le droit humanitaire international et des droits de l’homme », a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
Version des faits du MINDEF
Or, pour le ministre camerounais de la Défense, il « dément formellement ces allégations » qu’il qualifie de « photographies ». Contrairement aux accusations dont l’armée a été victime sur cette affaire, Joseph Béti Assomo précise que « 5 victimes dont une femme et quatre enfants » sont tombées des suites d’un incendie survenu au cours d’un affrontement entre les forces de l’ordre et les séparatistes.
A en croire le communiqué radio presse du MINDEF ce 17 février 2020, « la riposte s’est soldée par la neutralisation de sept séparatistes et bandits », clarifie-t-il.
Par ailleurs, « au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines », explique le communiqué du membre du gouvernement.
Précisions faites, « le ministre de la Défense se réservé désormais le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes et les auteurs de fausses nouvelles à son endroit, conformément à la loi », a prévenu l’ancien gouverneur.