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Calibri Calibrio comparait devant les juges du tribunal correctionnel de Paris ce 28 février 2020

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Abdoulaye Thiam dit Calibri Calibro, membre fondateur de la « Brigade Anti-Sardinard », et deux autres de ses camarades activistes comparaissent pour la première fois le vendredi 28 février 2020 au tribunal correctionnel de Paris pour l’affaire relative à la mise à sac de l’ambassade du Cameroun à Paris.

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Calibri Calibrio (c) Droits réservés

Abdoulaye Thiam,  Waffo Wanto dit « Général wanto » président du Conseil des Camerounais de la diaspora et Azonsop Tchetchago Nelson dit « Maître Corbeau », trois chevilles ouvrières présumées du saccage de l’ambassade du Cameroun en France le 26 janvier 2019 comparaissent pour la première fois ce 28 février 2020 pour des faits « d’association de malfaiteurs, cambriolage par effraction, dégradation volontaire, vol aggravé ».

Selon les détails de l’ambassadeur du Cameroun en France Alfred Nguini, contenus dans un communiqué publié le 21 février 2020, des individus conduits par le « général Wanto » ont fait irruption devant l’ambassade du Cameroun en France. Deux d’entre eux vont escalader les grilles de la clôture, défoncer les portes d’entrée de l’ambassade pour s’y introduire et faire entrer leurs complices. Une fois à l’intérieur explique le diplomate, « ces vandales se sont employés à neutraliser le système de vidéosurveillance. Ils vont procéder à un saccage minutieux et méthodique » des installations, pillant et emportant au passage tout objet de valeur.

Ainsi, l’ambassade déclare avoir perdu 590 passeports ordinaires, 16 passeports européens et une somme de 72 000 euros soit un peu plus de 47 millions de FCFA. Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto s’est constitué en partie civile dans ce dossier, pour selon le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack « avoir accès au dossier ». Ceci dans une perspective stratégique liée à une autre affaire, celle en lien avec la plainte en diffamation déposée en avril 2019 par le MRC contre le ministre camerounais de la Communication René Emmanuel Sadi qui avait accusé le parti de Maurice Kamto d’être indirectement responsable de ce saccage d’ambassade via la brigade anti-sardinard.

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