Au cours des années 90 et 2000 , la pandémie du VIH Sida était sans nul doute la maladie la plus crainte au monde. Il faut dire que le virus est particulièrement virulent, une fois dans l’organisme, le VIH s’attaque au système immunitaire et l’affaiblit énormément. Le Sida a fait des millions de morts à travers le monde, à ce jour, et malgré des années de recherches, il n’existe aucun vaccin qui permet de contrer le fléau. Cela fait des décennies que les patients infectés par le VIH sont traités à l’aide d’antirétroviraux.
Une start-up française spécialisée dans le domaine de la biotech vient de faire une découverte qui pourrait apporter une révolution majeure dans le traitement du VIH Sida. En effet, la start-up Diaccurate a identifié l’enzyme qui s’attaque au système immunitaire des malades du VIH Sida. La start-up, qui est localisée au sein de l’Institut Pasteur de Paris à découvert que c’est grâce à une association entre une enzyme digestive et le virus du VIH, que le système immunitaire des malades se retrouve gravement affecté.
Une avancée majeure qui ouvre une nouvelle voie
Tout être humain abrite cette enzyme digestive, elle collabore avec un fragment du virus VIH, pour ensuite s’attaquer aux globules blancs. Ce mécanisme incroyable pourrait être à l’origine d’autres pathologies comme certains cas de Cancer. Il faut noter que jusque-là, les chercheurs n’étaient jamais parvenus à comprendre le mécanisme conduisant à la neutralisation du système immunitaire des personnes atteintes du Sida.Cette découverte de Diaccurate constitue donc une avancée majeure dans le traitement du VIH Sida. «Cela veut dire qu’il y a une nouvelle cible thérapeutique. Si on neutralise cette enzyme, on doit pouvoir avoir une énorme stimulation du système immunitaire et ainsi faciliter le bon fonctionnement de l’organisme humain», a déclaré un des responsables de Diaccurate dans la presse française. L’équipe de scientifiques a déjà mis au point un anticorps pour neutraliser l’enzyme infectée. Cependant, ce traitement ne sera pas disponible dans l’immédiat, il faudra attendre plusieurs années d’essais cliniques avant de le vulgariser.