Le Burkina Faso vient une fois de plus d’être endeuillé par des assaillants qui ont commis des exactions dans deux villages Peuls du Nord du pays à savoir le village de Barga et de Dinguila. Hier, le gouvernement burkinabé, par l’entremise du ministre de la communication, porte-parole du gouvernement a indiqué que des individus armés non identifiés ont attaqué les villages de Barga et de Dinguila le dimanche 08 Mars, causant la mort de 43 personnes tous des civils. Ce bilan pourrait être bien plus lourd car il est provisoire selon le communiqué gouvernemental.
Les autorités ont par la même occasion indiquée que Moumina Cheriff Sy, le ministre de la Défense s’est rendu sur les lieux des exactions. Par ailleurs, des éléments des forces de défense et de sécurité burkinabé ont été déployé dans lesdites zones pour mener des ratissages afin de retrouver d’éventuels assaillants.
Un cycle infernal
Le pouvoir burkinabé a attribué cette double attaque barbare et lâche contre la communauté Peule à des individus armés non identifiés, cependant d’autres sources très bien introduites pointent un doigt accusateur à l’endroit des Kolgweogo. Ces derniers représentent un groupe d’autodéfense qui est fréquemment mis en cause par des organisations de défense des droits de l’homme dans des cas d’exactions sur le territoire burkinabé. L’attaque de Barga et de Dinguila a plongé dans l’effroi la population burkinabé. Après cette incursion armée au Nord du pays, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a décrété 48h deuil national et a immédiatement convoqué une réunion de crise réunisant des acteurs majeurs du pouvoir exécutif.