Monsieur Njenji Guillaume, délégué régional de l’Enseignement secondaire dans le littoral dans une correspondance adressée simultanément aux délégués départementaux, aux fondateurs des établissements privés, et aux chefs d’établissements publics et privés, invite ces derniers à régler de façon « intégrale », les salaires des enseignants vacataires pour le compte du mois de mars, constaté la rédaction de lebledparle.com.
En congé technique depuis le 15 mars 2020, suite à la volonté du gouvernement de limiter les risques de contamination du Covid-19 et de lutter contre la propagation de celui-ci sur le territoire, les enseignants vacataires dont le sort semblait déjà scellé, à travers cette correspondance, retrouvent du sourire.
« J’ai l’honneur de vous demander de faire preuve de responsabilité, et de solidarité en veillant, chacun en ce qui le concerne, au paiement intégral des salaires du mois de mars 2020, des enseignants vacataires et personnels d’appui », peut-on lire dans la correspondance.
Seulement la note du délégué régional parvenu à notre le 20 mars circonscrit la bonne nouvelle dans la région du littoral. Du coup, certains enseignants des autres régions crient à la « négligence », et implorent les autorités à généraliser la décision. « J’ai seulement travaillé pour deux semaines. Étant donné que l’heure de cours ne coute pas grand-chose, vraiment c’est compliqué pour nous… » témoigne un enseignant vacataire dans la ville de Yaoundé, approché par Lebledparle.com.
Pour ce chef d’établissement de la même ville, contacté par la rédaction et qui a requiert l’anonymat, on peut soutenir le personnel, « et non les payer l’intégralité » du salaire « alors qu’ils n’ont pas travaillé ». Une situation qui nécessite à coup sûr, l’arbitrage des autorités compétentes.
Rappelons qu’au soir d’une concertation interministérielle en date du 17 mars 2020 relative à la pandémie du coronavirus, le gouvernement a pris treize mesures énergiques pour combattre le fléau sur le territoire camerounais. Parmi ses résolutions, la troisième annonçait la fermeture temporaire des établissements publics et privés sur toute l’étendue du territoire national.