Les cinq élèves issus de deux établissements distincts ont écopé des sanctions inhérentes aux actes posés.
Partis à l’école pour la quête du savoir, les cinq collégiens en classe de seconde AB ont transformé les salles de classes en de véritables tatamis pornographiques et au mépris même de l’uniforme qu’ils arboraient. Visiblement, sous l’effet des stupéfiantes, souligne 24haubenin.info.
En effet, aux premiers abords, les élèves qui sont répérés dans la vidéo proviennent du Complexe Scolaire Clé de la Réussite et du Complexe Scolaire Protestant. Les faits remontent alors d’environs deux semaines.
Le récit de l’action
Notre confrère qui a eu le privilège d’exploiter à fond la vidéo obscène devenue virale sur la toile révèle que les apprenants accusés « s’adonnent en classe aux caresses, fellations et tripotage des seins et fesses. Certains faisant usage de chanvre indien et autre stupéfiants », décrit 24haubenin.info.
Face à cet acte qui relève de la délinquance juvénile, les chefs d’établissements ont frappé du poing sur la table et les sanctions s’en sont suivies après avoir entendu les acteurs de la scène pornographique le 18 mars dernier.
Les sanctions conséquentes
Il ressort dont du conseil de discipline que « L.F et S.A ont été exclus pour 10 jours pour avoir utilisé les potables dans le collège ». Ils ont vu leurs téléphones confisqués et devront aussi faire des corvées.
Quant aux élèves A.D, A.S et T.H comme les nomme le site béninois, « ils ont écopé de 15 jours de corvées plus corvée au sein du collège », peut-on y lire.
Le plus malchanceux de la bande est bel et bien l’élève D.J qui a écopé d’une exclusion définitive pour avoir filmé la scène et envoyé à une personne ne faisant pas parti de l’établissement et qui aurait par la suite, fait les montages vidéos pour les balancer sur la toile.
Après enquête, il se révèle que les élèves concernés par l’affaire sont tous en classe de seconde AB au Complexe Scolaire Protestant (CSP).
L’intervention de la Justice
La diffusion des vidéos sur les réseaux sociaux a valu une interpellation judiciaire à ces apprenants qui outre le fait de s’être livrés à des scènes proscrites en milieu scolaire, détenaient des stupéfiants.
Notre confrère rapporte que, Mario Mètonou, procureur de la République près du Tribunal de première instance de Cotonou s’est saisi de l’affaire et les inculpés, après avoir été châtiés dans leur établissement scolaire, vont également répondre de leurs actes devant la Justice conformément à la loi en vigueur à la République du Benin.