Le chef de la Communication au Ministère de la Défense est revenu sur le drame survenu le 14 février 2020 dans la localité de Ngarbuh au Nord-Ouest.
Invité de l’émission « Parole d’homme » mardi soir sur la chaîne Canal 2 International, Cyrille Serge Atonfack n’a pas caressé dans le sens du poil, dame Llara Allegrozzi, chercheuse senior de L’Organisation non gouvernementale(ONG) Human Rights Watch sur l’Afrique Centrale.
Le haut gradé de l’armée camerounaise reproche à cette dernière d’avoir appuyé des informations qui soutenaient mordicus l’idée du massacre d’une vingtaine de personnes dont une quinzaine d’enfants, aux forces de Défense de la Nation alors que le gouvernement avait officiellement informé que « cinq personnes dont quatre enfants et une femme » avaient péri au cours d’un « accrochage » entre l’armée les groupes séparatistes.
« Dès le 15 février, deux éléments des Nations-Unies, un certain James Noonan et Andrew Pedelton, qui vont intervenir sur les chaînes d’une télévision pour déclarer avec force, conviction, que l’armée avait massacré 21, 22 ou tantôt 23 personnes à Ngarbuh. Il y a cette chercheuse senior de Human Rights Watch, Madame Allegrozzi, qui va répercuter ces déclarations et les porter à l’échelle internationale », s’est-il remémoré.
Par la suite, Cyrille Serge Atonfack a affirmé que ses troupes, après investigations, ont interpellé l’informaticien qui fomentait toutes les manœuvres.
« L’armée camerounaise a mis la main sur l’informaticien manipulateur des terroristes qui se trouve dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Un certain Nformy Yacoubou, qui avait dans ses outils informatiques, téléphone et ordinateur, un certain nombre d’informations particulièrement compromettantes pour les deux agents des Nations-Unies, mais aussi sur Madame Ilaria Allegrozzi, qui dans leurs échanges, ont commandité des images choquantes, de corps calcinés, des maisons brûlées, pour pouvoir densifier son rapport », révèle-t-il.
Rappelons que cette tragédie avait fait couler beaucoup d’encre et de salive au point de susciter la réaction de la communauté internationale.
Le gouvernement camerounais quant à lui, s’attelait à rejeter les « allégations mensongères » de tout rapport qui pouvait excéder le bilan de « cinq morts » sur cette affaire.