Anicet Ekane s’est confié à la presse quelques jours après qu’il recouvré sa santé.
Le président du Mouvement africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (MANIDEM) s’est remis de la pandémie du covid-19 qu’il a contractée des semaines avant.
Comme pour un homme qui a échappé de justesse au pire, l’entourage et la presse sont suspendus aux lèvres du rescapé qui retrace les circonstances à commencer par le point de départ : « Je crois avoir chopé la maladie à l’aéroport international de Douala où je m’étais rendu avant la fermeture des frontières. 14 jours exactement plus tard, j’ai eu les premiers symptômes, à savoir une toux sèche, des picotements à la gorge avec une température avoisinant 38 degré », raconte l’homme politique.
Pris de peur, le président du Manidem a trouvé mieux de se diriger vers une structure hospitalière où son statut lui a été révélé : « Après trois jours, la température a baissé, j’ai pensé que ça allait. Mais, une semaine après, je ne me sentais toujours pas très bien. J’ai finalement décidé de me rendre à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique de Yassa pour des tests. C’est là-bas que j’ai été testé positif. On m’a prescrit un protocole à suivre. J’ai pris la chloroquine et l’azithromycine », se rappelle Anicet Ekané.
Bien qu’il a scrupuleusement respecté le traitement prescrit à l’hôpital, le patient ne s’est pas départi de la médecine patrimoniale : « Je suis un habitué des tisanes, de la pharmacopée africaine et des inhalations avec des feuilles de goyavier, manguier, papayer. Je crois que ça m’a beaucoup aidé», a-t-il reconnu.