Les militants, et sympathisants du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) ont célébrés avec faste et solennité le 06 novembre 2014 le 32eme anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du président du Cameroun Paul BIYA.
Arrivé au pouvoir le 06 novembre 1982 suite à la démission de l’ex- président Ahmadou Ahidjo, le président Paul BIYA dirige depuis lors et sans partage le Cameroun. Et en ce 32eme anniversaire, les langues se sont une fois de plus déliées comme il est de tradition à chaque anniversaire du « Renouveau national » pour critiquer ou apprécier le bilan de l’auteur de « Pour le Libéralisme Communautaire ». Ainsi, les partis d’opposition et les adeptes du slogan « Paul BIYA must go » affirme que le bilan du président national du RDPC est mitigé voir nul pour les plus critiques, au regard de la corruption qui continue de gangrener l’administration publique, des détournements de fonds publiques qui ont conduits plusieurs ministres et directeur généraux en prison, du chômage sans cesse croissant des jeunes diplômés, le favoritisme et la liste est loin d’être exhaustive. Pour les militants, et sympathisants du RDPC, le bilan des 32 ans de Paul BIYA au pouvoir est largement positif.
« Paul Biya à multiplié les écoles, les universités et les grandes écoles favorisant ainsi l’éducation pour tous. Les structures sanitaires ne sont pas en reste. Aujourd’hui, avec les grandes réalisations, on se rend compte que le Cameroun est bel et bien en chantier. Les travaux du deuxième pont sur le wouri, la construction en cours du barrage hydro-électrique de Lom-Pangar, de la centrale à gaz de Kribi et la construction bientôt de l’autoroute Yaoundé-Douala entre autre en sont une parfaite illustration .De plus, le président Paul BIYA à su et continu d’ailleurs à maintenir le Cameroun dans la paix. Après la victoire sur Bakassi, il remporte progressivement la victoire contre la secte islamiste Boko Haram. L’assainissement des finances publiques et la lutte contre la corruption a travers « l’opération épervier » est aussi à mettre à l’actif du président national du RDPC et président de la République » affirme un militant engagé du « parti de la flamme » qui a souhaité gardé l’anonymat. Au regard de ce qui précède, on est tenté de croire que le bilan d’un homme politique est apprécié selon qu’on soit du parti au pouvoir ou bien du parti d’opposition. Cependant, si l’on considère le contexte politique mondial et camerounais en particulier, on retiendra tout simplement que gouverner un Etat, c’est prendre des décisions. Nicolas MACHIAVEL dans son livre intitulé « Le Prince », écrivait déjà en 1512 qu’un homme politique est comme un médecin en face d’un accouchement difficile ou il doit choisir entre la mère et l’enfant et il concluait que parfois ce dernier choisira la mère au détriment de l’enfant et vice-versa comme pour dire qu’il est difficile qu’un acte politique soit apprécié à l’unanimité.
© Hervé FOPA FOGANG | Lebledparle.com