Selon le journaliste engagé J.Rémy Ngono, l’audience du président de la République et du Représentant des nations unis en Afrique Centrale est un montage savamment orchestré pour montrer au peuple camerounais que Paul Biya tient toujours les rênes.
Le chef de l’État camerounais a reçu mercredi 13 mai 2020 en début d’après-midi, François Fall, représentant de l’ONU dans la sous-région. Il a lui-même communiqué l’information via ses comptes Twitter et Facebook officiels.
«Echanges importants ce jour sur la situation sécuritaire, politique et économique de la Sous-région, ainsi que sur la lutte contre la pandémie COVID-19, avec M. François Louncény Fall, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unie», a-t-il écrit.
Les sceptiques ne sont pas toujours convaincus de l’existence de Paul Biya et de sa capacité à gouverner le Cameroun. Comme cela avait été le cas lors de la réception de Christophe Guihou au Palais de l’unité le mois dernier, ils brandissent la thèse du montage vidéo.
C’est le cas du consultant à RFI J. Rémy Ngono. Dans une publication Facebook datant également du 13 mai, il indique que, «le voyou corrompu François Fall souvent accusé de connivence avec le régime despotique de Yaoundé, vient de finir le tournage du deuxième épisode avec Paul Fantomas (Biya, Ndlr). Sur la première photo, Paul Biya est en chemise bleue. Et subitement, sa chemise devient blanche sur les autres photos», atteste l’ancien chef de chaîne de Radio Siantou à Yaoundé avant de raconter,
«François Fall, ancien mafieux au Soudan, complice des meurtres de Sassou Nguesso au Congo, ami intime et allié d’Alpha Condé, magouilleur en chef de l’élection frauduleuse d’Ali Bongo qui l’entretient au Gabon, a reçu plusieurs mallettes du régime Biya pour le couvrir à l’ONU et tourner ce faux film honteux après l’échec de la fausse vidéo de l’ambassadeur de France au Cameroun.»
De nombreux Camerounais, qui attendent toujours que Paul Biya face enfin un discours officiel en cette période de crise sanitaire qui perdure depuis maintenant deux mois, partagent les doutes de Rémy Ngono.