Votre journal lebledparle.com, dans un article publié le 9 mai 2020, annonçait la mise en service du premier adjoint préfectoral dans le département du Wouri, par ailleurs fils du ministre de l’Enseignement supérieur, à l’université de Douala. Le professeur Ango Medjo Martin Paul, cadre au Minesup rejette toute idée de scandale et brandit la loi en la matière.
Selon le Professeur Ango Medjo Martin Paul, Inspecteur des services numéro 3 au ministère de l’Enseignement Supérieur, deux diplômes donnent « accès à un recrutement au poste d’enseignant à l’Université : le Master II et le Doctorat. M. Eto Fame est titulaire d’un Master II, brillamment obtenu, très tôt à l’Université de Yaoundé II, avec une thèse dont la rédaction est suffisamment avancée dans une option très peu courue. Il était donc éligible dans sa spécialité, comme tous les autres candidats titulaires d’un Master II de la même spécialité », explique-t-il en invitant le lecteur à aller vérifier dans les textes juridiques qui régissent les recrutements d’enseignants dans les universités d’État.
L’ancien enseignant de Littérature comparée à l’Université de Yaoundé 1, a profité de cette polémique pour brandir la biographie du fils de son patron. Pour lui, c’est une preuve suffisante pour démontrer que son recrutement à l’Université de Douala « n’est donc pas une magouille encore moins un scandale, il s’agit du mérite reconnu à une intelligence ».
« Un génie précoce né, grandi au milieu des livres et éduqué dans leur respect… Très discret, il a souffert de la discipline à la maison, au primaire, au collège et à l’université. Ces brillantes études (CEPE, BEPEC, Probatoire, BACC, Licence, Master II) l’amènent à la rédaction d’une thèse de Doctorat Ph.D en Droit. Rafraichi et aiguisé administrateur civil diplômé de l’ENAM, Eto Fame Hector Daniel mène une vie dominée par sa passion pour le droit et la science, l’art et la politique. Fièrement, il porte le nom de son illustre père, personnalité politique, scientifique et académique reconnu. Et ce n’est pas de sa faute si le destin, comme à beaucoup d’autres, lui a offert cette intelligence en héritage », a écrit Martin Paul Ango Medjo, non sans préciser que « tout enfant a droit à sa carrière ! fils/fille de Roi ou de valet. Cessons de sacrifier les enfants méritants de nos hautes personnalités !».