Auditionné suite à une plainte pour délit d’apparence et enrichissement illicite, l’ex-ministre de la Défense, Jean-Claude Bouda a été directement transféré à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou mardi 26 mai.
Suivra quelques mois plus tard, une plainte pour des faits de délit d’apparence, d’enrichissement illicite, de fausses déclarations d’intérêts et de patrimoine entre autres initiée par le Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC).
Evaluée à près d’un demi-milliard de franc CFA, le REN-LAC reproche à l’ex-ministre l’inexistence de traces de ce patrimoine immobilier, dans la déclaration de ses biens à sa nomination au sein du gouvernement.
Pour certaines langues, l’arrestation de l’ancien patron de la défense marque simplement le début de ses ennuis : entendu par la justice et écroué à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou pour « faux et usage de faux, blanchiment de capitaux, et délit d’apparence », l’accusé est également cité dans d’autres dossiers pour lesquels aucune plainte n’est encore pour le moment déposée.
Et parce que le REN-LAC compte mener jusqu’au bout son action, l’on peut s’attendre à un feuilleton riche en rebondissement dans les jours à venir du côté de Ouagadougou.