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Côte d’Ivoire : Comprendre l’allègement des conditions de mise en liberté de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé

Ble Ggabo

Dans un entretien exclusif accordé au microphone de RFI matin ce 29 mai 2020, Stéphanie Maupas, correspondance du média français à la Haye clarifie la décision de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale ce jeudi 28 mai 2020 de lever en partie les conditions imposées à la libération de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Ble Ggabo
Charles Blé Goudé  Laurent Gbagbo  (c) Droits réservés

Selon le journaliste de RFI, les deux anciens leaders politiques ivoiriens « sont presque libres ». Quoique résidant dans deux villes différentes, « Ils peuvent désormais voyager voire déménager dans un autre pays », explique Stéphanie Maupas.

 Notons que c’est ce 28 mai 2020 que la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale rend public un communiqué portant sur l’allègement des conditions de mise en liberté de l’ancien président ivoirien et de Charles Blé Goudé même si l’instance judiciaire internationale maintient l’arrêt contre les deux hommes politiques.

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« (1) Ne pas se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour

(2) Remettre au Greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport

(3) Se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du Greffe

(4) Se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés », pouvait-on lire dans le communiqué qui précisait que « les autres conditions restent en vigueur ».

Rappel de la procédure

De mémoire, lors d’un procès qui s’est tenu entre janvier et 2016 et juillet 2019, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont été acquittés « de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011 ».

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A la suite d’un appel du procureur, des conditions strictes à la mise en liberté de ces figures marquantes de la politique ivoirienne avaient été imposées par la Chambre d’appel de la CPI.

Une décision qui avait suscité la prompte réaction de la défense du prédécesseur d’Alassane Dramane Ouattara.


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