Le Directeur de l’Observatoire des médias et de l’Opinion publique au ministère de la Communication, Charles Atangana Manda estime que la récente sortie de la chanteuse camerounaise Charlotte Dipanda au sujet de l’alternance au sommet de l’État était malvenue, dans ce sens où elle intervient deux ans après l’élection présidentielle.
Intervenant dans un live Facebook lancé depuis la France par l’activiste le commissaire Zogo, Charles Atangana Manda s’est inscrit en faux contre les propos de Charlotte Dipanda. Selon lui, elle aurait dû donner sa parole en demandant aux gens d’aller voter le candidat de leur choix.
« Elle aurait dû s’exprimer en 2018 lors des joutes présidentielles, j’aurai trouvé cela grand et fort. Elle aurait été dans son droit comme citoyen. Elle a perdu une occasion en 2018, elle vient de perdre une occasion en 2020 de la boucler, je lui donne rendez-vous en 2025, espérant qu’elle ne vienne pas la boucler en 2025 », conseille le spécialiste de la sémiotique du politique.
Rappelons que dans une interview sur la chaine de télévision VOA, Charlotte Dipanda avait estimé qu’il était temps pour que le régime en place, qui dure déjà trop, cède la place, car tant « qu’il n’y a pas d’alternance il n’y a pas véritablement de développement possible », avait-elle estimé, ajoutant que « l’État actuel est arrivé à bout de ce qui pouvait proposer au Cameroun et qu’humblement il gagnerait à céder la place à une nouvelle gouvernance. Sans rancune ».