Paul Atanga Nji l’a fait savoir dans un communiqué signé ce 10 juin 2020.
Le coronavirus est une pandémie qui n’épargne personne. Si elle a réussi à réduire la mobilité et instauré de nouvelles habitudes au quotidien, ce n’est pas la religion qui en est restée exempte.
Dans un communiqué signé ce 10 juin 2020, le ministre de l’Administration territoriale, par ailleurs président de la Commission nationale du Hadj « porte à la connaissance de la communauté musulmane qu’en raison de la pandémie de Covid-19 ayant entrainé des restrictions aux mouvements des personnes à travers le monde, de fortes incertitudes planent sur la participation de nos compatriotes au Hadj 2020 dans les Lieux Saints de l’Islam », a informé Paul Atanga Nji dans son communiqué radio presse .
Par conséquent, peut-on lire dans la note administrative, le Minat « demande à tous les encadreurs de s’abstenir de collecter des fonds pour l’inscriptions des pèlerins au Hadj 2020 ».
Selon le membre du gouvernement du 4 janvier 2019, « la Commission nationale du Hadj reste en contact permanant avec l’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite. Elle informera la Communauté musulmane nationale de l’évolution de la situation en temps opportun ».
Rappelons que toutes les fêtes de quelque obédience religieuse que ce soit qui ont eu lieu depuis le mois de mars n’ont pas connu une manifestation publique du fait du coronavirus car respect des mesures barrières oblige. La Fête de Pâques chez les Chrétiens et la Fête de fin de Ramadan chez les fidèles d’Allah en sont des preuves.