Chaque année, le 19 juin, marqué la Journée Mondiale de la drépanocytose. Une maladie génétique du sang qui touche 150 millions de personnes dans le monde. Malheureusement méconnue, elle est souvent accompagnée de clichés et de discriminations.
La drépanocytose également appelée anémie falciforme ou hémoglobine S, est une maladie génétique (héréditaire) résultant d’une mutation de l’hémoglobine. C’est donc une maladie du sang, les globules rouges sont déformés et ont du mal à circuler dans les vaisseaux. Les symptômes apparaissent le plus souvent dès l’âge de 5 ou 6 mois.
Au Cameroun, on enregistre chaque année environ 6.000 naissances de bébés drépanocytaires. D’après l’Oms, 2% des bébés en Afrique centrale et à Madagascar naissent avec la forme la plus grave de la maladie. Et parmi eux, 50 à 75% décèdent avant l’âge de 5 ans, en l’absence d’une prise en charge adaptée. L’Iecd, l’Afd et la Fondation Pierre Fabre décident dès 2014 de s’unir pour un projet de quatre ans. Objectif, réduire la mortalité et la morbidité liées à la drépanocytose, et améliorer les conditions de vie des malades. Et c’est depuis 2015 que le programme est actif au Cameroun. Avec pour première action, le renforcement dépistage des enfants.