Le milieu de terrain camerounais Marc Vivien Foé trouva la mort au stade de Gerland à Lyon en France le 26 juin 2003 lors de la Coupe des Confédérations.
La date du 26 juin 2003 restera à jamais gravée dans la mémoire des Camerounais et des fans du football en général.
Le capitaine de l’équipe Rigobert Song et ses coéquipiers disputent au stade de Gerland, un match de demi-finales contre la Colombie dans le cadre de la Coupe des Confédérations organisée par la France du 18 au 29 juin 2003.
Le Cameroun mène au score de 1 contre 0 pour l’adversaire depuis la 9ème minute, une réalisation de l’attaquant camerounais au dossard numéro 11 Pius N’Diefi. Un score qui restera inchangé jusqu’à la fin du match malgré le carton rouge écopé par Bill Tchato et le drame qui survient à la deuxième mi-temps.
Le film de la tragédie
Les Lions ont subi un coup dur! Mais grâce à leur moral d’acier, ils continuent de défendre les couleurs de la Nation jusqu’au coup de sifflet final. En effet, pendant que ceux qui sont jusquelà double champion d’Afrique continuent de rugir sur le champ de bataille, Marco tombe discrètement au rond central à la 72ème minute. Les yeux révulsés, on le voit tirer petit à petit tirer sa révérence. Conduit aux vestiaires sur une civière, le natif de Nkolo II à Yaoundé le 1er mai 1975 ne se relèvera plus jamais.
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Ses coéquipiers connaissent une triste joie à la fin du match. La joie de la victoire qui vient de les propulser en finale n’est qu’éphémère car pour les plus expérimentés, ils sont déjà au courant de la mort de Marco. L’ancien joueur du Canon de Yaoundé est remplacé par le numéro 20 Valéry Mezague; lui aussi aujoud’hui dans le monde de l’au-delà.
La nouvelle tombe comme un coup de massue sur la tête: « Marc Vivien Foé est mort des suites d’une attaque cardiaque », confirment les médecins. Le parcours du milieu de terrain défensif sélectionné à 64 reprises dans son pays s’arrêtera à 28 ans.
Sa disparition a été sans doute une grosse perte pour l’équipe nationale des Lions indomptables de l’époque très solide avec des figures incontestables qui sont parvenues à infliger la défaite au grand Brésil vainqueur de la coupe du monde 2002.
N’eut été cette mort tragique de Marc Vivien Foé au stade de Gerland, les poulains de Winfried Schäfer auraient certainement pris le dessus sur les Français qui les ont difficultueusement vaincus en finale de la sixième coupe des confédérations trois jours après le décès de l’époux de Marie Louise Foé.
Un Lion ne meurt jamais, il dort, dira-t-on toujours !