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Dieudonné Essomba : «Ce qu’on reproche à Kamto c’est d’avoir élevé le débat sociologique sur le champ politique»

Essomba MK

Le Consultant à Vision 4 a donné ce dimanche, 28 juin 2020 en direct de l’émission Club d’Elites, les causes pour lesquelles il ne cautionne pas le combat du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. D’après ses révélations, les revendications que porte ce dernier sont essentiellement communautaires.

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Maurice Kamto et Dieudonné Essomba (c) Droits réservés

La question qui a été débattue autour de Jean Jacques Ze ce dimanche sur le plateau de Club d’Elites est celle relative à la succession au sommet de l’État. Pour la télévision africaine, le gré à gré évoqué depuis de nombreuses semaines au sein de l’opinion politique est un «hors sujet» amplifié par le MRC et ses alliés.

Réagissant à cette question ainsi qu’au climat politique qui prévaut au Cameroun en général, Dieudonné Essomba a expliqué pourquoi il s’oppose au Mouvement pour la renaissance du Cameroun et à son leader.

«Si le système tel qu’il a été configuré depuis 72 a marché, on a multiplié d’énormes contraires qui font que tout le monde peut parler politique, mais on sait très bien que la présidence de la République est un enjeu communautaire violent. Les gens ne vous diront pas que nous voulons le pouvoir. Mais, ils le disent en cachette ou même implicitement, que vous les Beti vous avez déjà trop mangé, les autres veulent manger. Donc, au-delà du discours politique, il y a cette réalité sociologique. Et ce qu’on reproche à Kamto c’est d’avoir élevé cette réalité sociologique au champ même du combat politique. Quand vous allez chez les Bassa, les Bassa espèrent aussi avoir le pouvoir en tant que communauté», ajoute-t-il.

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Pour lui, le vrai combat doit consister à «Redefinir les règles qui vont régir le Cameroun. Il faut donc modifier la constitution, mais pas dans le sens qu’on nous présente là». L’économiste conclut en présentant l’idéal vers lequel tous les Camerounais devraient converger pour éviter un chaos une fois que le régime actuel se retirera.

«Le débat aujourd’hui est de sortir de sortir justement de cet enjeu communautaire du poste de président de la République. Si on continue dans cette logique, la succession de Paul Biya va se régler à la machette».


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