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Le projet de rénovation du Centre des handicapés de Yaoundé va couter 25 milliards de FCFA

Le Cameroun, pour financer le projet rénovation du Centre des handicapés de Yaoundé, va faire recours à un prêt auprès de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE). Le décret autorisant le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) à signer l’accord dudit prêt a été signé le 24 juin 2020 par le chef de l’État, Paul Biya.

Centre des handicapés de Yaoundé (c) Droits réservés 

Les travaux de la première phase de ce chantier devraient être confiés au consortium marocain dénommé Dispresso, a appris lebedparle.com.

Selon une source à notre confrère Investir au Cameroun, le démarrage des travaux « est conditionné par la convocation des partenaires marocains par le Minepat pour la signature du prêt de 38 112 millions d’euros (environ 25 milliards de FCFA) et la contractualisation de la maîtrise d’œuvre et des contrôles par le ministère des marchés publics à une entreprise camerounaise ».

Le site d’Etoug-Ebe s’étend sur une superficie de neuf hectares dont seuls quatre sont occupés. La réhabilitation du centre, où l’essentiel des équipements est devenu vétuste, permettra donc non seulement de le moderniser, mais aussi de l’étendre. Il sera, entre autres, question de construire quatre bâtiments dont l’architecture prendra en compte « l’approche handicap dans les voies d’accès ». Chaque bâtiment sera par ailleurs équipé en matériel, en fonction de sa spécificité opérationnelle.

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Le premier bâtiment à construire sera de type R+3. Cet immeuble abritera la direction générale et les autres services administratifs du centre. Un deuxième bâtiment de type R+1, consacré aux installations médico-techniques, sortira également de terre. C’est ici que seront installés les équipements et matériels de radiographie, d’échographie, le scanner, de même que le laboratoire d’analyses médicales et la banque de sang.

Le troisième immeuble est un centre hospitalier (R+2) d’une capacité d’accueil de 240 lits avec équipements médicaux, meubles et literie. Le projet prévoit également la sécurisation du site grâce à la construction d’une nouvelle clôture sur près de 1500 m avec un système de vidéo surveillance pour sécuriser les patients, le personnel et les équipements vu l’insécurité de l’environnement. Selon des responsables du CNRPH, l’actuelle clôture étant devenue fragile par endroits, le Centre est très souvent pris d’assaut par des voleurs qui y cambriolent des bureaux.

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C’est depuis 1971 que ce centre a été mis sur pied par un prélat de nationalité canadienne, le Cardinal Paul Émile Léger. Après 37 ans au service des personnes handicapées physiques et moteurs, cette structure, rétrocédée à l’État du Cameroun en 1978, a été érigée en établissement public administratif en 2009. Depuis lors, ses missions s’étendent à la prise en charge globale de toutes les catégories de personnes handicapées.


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