in

Cameroun : Après ses propos désobligeants à l’endroit des Béti, Amougou Belinga s’excuse auprès des chefs traditionnels

chef Camer

Jean Pierre Amougou Belinga a eu des pourparlers avec certains chefs traditionnels Béti à l’issue desquels des résolutions ont été prises.

chef Camer
Les chefs en conclave (c) Droits réservés

Les propos qui font jaser

En visite le 1er juillet 2020 du chantier de construction de « Deux tours jumelles » devant abriter le nouveau siège du Groupe L’Anecdote, le président directeur général de ce groupe de médias a tenu des propos à la limite, désobligeants à l’encontre de ses frères de la région du Centre : « l’homme Béti est foncièrement paresseux, malhonnête, sournois, cynique, méchant », affirmait JPAB face aux médias.

Depuis, lors, le pape des médias n’a de cesse de recevoir des répliques à la hauteur de son message incendiaire.

Apaisement

C’est pour calmer le climat qu’une centaine de chefs traditionnels de Batchenga, Etoudi, Mvog Manga, Yanda entre autres se sont réunis au quartier Efoulan pour faire entendre raison au Zomloa Mvog Belinga.

Pour approfondir :   Cameroun :L’Islam condamne l'immigration clandestine

« En tant que garant des us et coutumes, nous demandons à ceux-là de se ressaisir parce que Sa Majesté Jean Pierre Amougou Belinga fait beaucoup pour le peuple Ekang que nous sommes…. Nous demandons aux autres de se ressaisir et de voir comment est-ce qu’ensemble, nous pouvons résoudre ce problème », a déclaré SM Essoa Etoga, chef supérieur des Batchenga sur Canal 2 International.

Les excuses de JPAB

A en croire le rapport du conciliabule, l’homme d’affaires s’adressait à un groupuscule et non à tous les Béti : « il s’est s’excusé auprès des chefs et que les chefs soient son porte-parole auprès de la communauté. Il s’est excusé en disant que ce ne sont pas les Béti, c’est un groupuscule de personnes avec qui il a cheminé ensemble », fait savoir Firmin Etoundi, chef de groupement Yanda.

Pour approfondir :   Me Akere Muna traîne la Sonara et la SNH en justice et dévoile les raisons

En fin de compte, les garants de la culture optent pour un apaisement : « il est question que nous, chefs traditionnels, qu’on tire les conséquences de ce qui se passe et qu’on cherche dans quelle mesure nous pouvons avoir des mesures d’apaisement parce qu’il est question d’apaiser les tensions des uns et des autres, de protéger les uns et les autres », déclare André Mveng Ndi, chef de regroupement Mvog Manga I sur la chaine à capitaux privés.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Cameroun : Il tente de se suicider et de tuer sa copine après une rupture

Le Cameroun envisage une collaboration plus efficace avec sa diaspora