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Le bel hommage de Martin Camus Mimb à Carole Yemelong crée la controverse sur la toile

Mimb Yem

Dans un style journalistique qui le singularise, le commentateur sportif s’est exprimé hier dans une sortie Facebook, sur le départ de Carole Yemelong qui a quitté Canal 2 international pour déposer ses valises dans la cellule de communication de l’Agence de régulation des télécommunications (ART).

Mimb Yem
Martin Camus Mimb et Carole Yemelong (c) Lebledparle.com

Le texte de Martin Camus Mimb à l’endroit de l’ancienne Rédactrice en chef de Canal 2 internationale s’est apparenté à un hommage post-mortem selon de nombreux internautes qui n’ont pas saisi le style imagé employé par l’auteur. Ainsi, pouvait-on lire en commentaires, «tu as derangé grand, je viens d’annoncer le deuil à mon mari on s’est presque disputé parce que je disais qu’il na que les vieilles informations» ou encore, «Dieu j’ai cru qu’elle avait casser sa plume. Pardon le gros français là c’est pas pour tout le monde»

Le quiproquo provoqué par les écrits de l’auteur est dû à l’usage d’un vocabulaire renvoyant au décès : «va et repose en paix», «Sa mort est perçue par ses proches comme un repos, la fin d’un calvaire». Des simples tournures stylistiques qui ont malheureusement mené en bateau plus d’un lecteur.

Lebledparle.com vous propose ci-dessous l’intégralité de cette missive

Carole…je suis triste !

C’est comme un enfant qui décède avant son père. Comment peux-tu quitter la terre des humains de la plume et du micro, alors que moi, ton berceau professionnel, j’avais encore espoir qu’on y trouverait de l’oxygène, pour que personne ne suffoque. Même l’assistance respiratoire appelée passion, n’a pas suffi pour te garder en vie…Je me demande encore par quel miracle j’y survis.

Dois-je écrire une oraison face à cette énième sépulture, qui quitte l’enfer de la plume et du micro, pour une métempsycose dans un douillet paradis où les maux de tête des frais de reportage, des choix éditoriaux, des risques d’étiquetage…ont l’antidote dans la pharmacie de la tranquillité et de la sécurité ? Dois-je faire un hommage pour célébrer ces moments de courage professionnel qui nous rappelaient malgré tout, que même enterré, le journalisme avait un espoir de résurrection ?

Je me demande juste comment la planète football peut-être en paix, si par extraordinaire, Messi décidait au sommet de son art, de quitter le football pour faire du ski. Cela voudrait clairement signifier, qu’il aura perdu la passion qu’il a entretenu depuis l’enfance, qu’il a épuisé les rêves qu’il avait du football, et que celui-ci, était incapable de lui garantir ce que désormais le ski lui donnera. Quitter le journalisme dans ce pays, est comme le décès d’un malade qui aura longtemps souffert. Sa mort est perçue par ses proches comme un repos, la fin d’un calvaire. Parce que c’est le seul métier que tout le monde connait. Où on te colle une étiquette pour un invité que tu prends, une question que tu poses. Au moins, tu vas te reposer.

Laisser son père en vie, le rend inconsolable. J’espère vivement qu’au dernier jour, tu ressusciteras des morts journalistiques pour retrouver les miraculés qui auront eu le courage de rester. Dit à tes prédécesseurs : Melvin Akam, Albert Ledoux Yondjeu, David Atemkeng, Blaise Etoa, Mireille Fomekong, Christian Wangue, Eric Roland Kongou, Thierry Ngogang Joel Wadem Alex Mimbang, Alain Batongue…que nous sommes les vigiles de l’enfer. Nous sommes débordés et à court de munitions. Mais nous tenons encore…je ne sais pas pour combien de temps. Va et repose-toi en paix.


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