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Coronavirus : Le cabinet britannique Verisk Maplecroft identifie 5 pays africains à risque de soulèvements populaires

AFR Coro

Le récent rapport du cabinet britannique de gestion des risques, Verisk Maplecroft a identifié cinq pays en Afrique où les mouvements populaires sont à craindre compte tenu de l’impact économique du coronavirus.

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Images d’un soulèvement populaire (c) Droits réservés

Le Cameroun n’est pas parmi les pays cités par Verisk Maplecroft. A en croire le rapport du cabinet, la mise en chômage des millions d’employeurs du fait de la pandémie du coronavirus aura pour conséquence directe les difficultés économiques.

En clair, « un risque pour la stabilité intérieure des pays à un niveau rarement vu au cours des dernières décennies », rapporte l’Agence Ecofin.

 Le rapport cible 37 pays dans le monde et qu’il localise en Amérique latine et en Afrique, deux continents qui font face à des « troubles majeurs ».

Selon Verisk Maplecroft, les pays les plus à risque sont le Nigeria, l’Iran, le Bangladesh, l’Algérie, l’Ethiopie, la République démocratique du Congo (RDC), le Venezuela et le Pérou. La Turquie et l’Egypte devront également « se préparer à une fin d’année explosive », soutient le rapport.

En ce qui concerne particulièrement l’Afrique subsaharienne, le cabinet britannique le risque pourrait s’accroitre dans « un contexte de déclin économique, de pauvreté et d’incapacité à garantir des approvisionnements alimentaires adéquats ».

Toutefois, le rapport insiste sur trois pays du continent de Nelson Mandela à savoir le Nigéria voisin au Cameroun, la RDC et l’Ethiopie. Parce que, explique-t-il, « Ce climat instable n’a besoin que d’une étincelle pour déclencher des troubles majeurs. Cela s’est déjà produit en Ethiopie où de récentes manifestations de masse déclenchées par le meurtre de l’éminent musicien activiste oromo Hachalu Hundessa ont fait 166 morts ».

Verisk Maplecroft tient ses prévisions de l’insécurité alimentaire entrainant la colère en RDC, l’augmentation des prix des denrées alimentaires « jusqu’à 50% » de même que la hausse du coût des denrées de première nécessité qui a conduit à des troubles dans les villes de la RDC.

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