La récente bande audio attribuée à un certain Bachirou dévoile au grand jour son différend qu’il aurait avec le président directeur général du groupe L’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga et se dit « prêt » à répondre à n’importe quelle convocation ou alors communiquer avec les autorités.
Les informations sont contenues dans un audio de 7 minutes 38 s publiée sur la page Facebook du journaliste Boris Bertolt à 18h00 le jeudi 23 juillet 2020.
Le centre d’intérêt de cet enregistre de « Bachir » est l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga. Un enregistrement qui succède à d’autres qui accusent l’humoriste Major Assé de copier la voix du chef de l’Etat pour faciliter le business de son patron.
Pour plus de détails, Lebedparle.com vous livre plutôt la version retranscrite de l’audio en question.
Je Commencerai par dire, ne s’échappe pas des griffes de Lucifer qui veut, mais qui peut. Je ne suis pas sorti du Cameroun par la force. J’ai eu des problèmes, nous nous sommes affrontés, et je devais gagner. Mais pour dire, le retour dans mon pays est certain et même imitent. Et entretemps, je reste à la disposition des autorités de mon pays, prêt à libérer à une convocation, toutes les informations concernant mon problème. Ceux qui se plaignent, vous savez qui vous a insultés. Vous savez qui a insulté ses propres frères de fainéants, d’être foncièrement méchants, vous savez qui a insulté tout un peuple, vous savez qui insulte un ambassadeur qui est le représentant direct du chef de l’Etat, vous savez qui intime les ordres au procureur de libérer tel ou tel pour des raisons soit disant humanitaires tandis que mon frère et ami Georges Gilbert Baongla, est en prison. Donc, la victime dans cette histoire, c’est moi. D’aucuns auraient voulu que je me taise parce que je suis Wadjo. Il a traité les Nordistes de ‘’moutons du Nord’’, il a traité les Bamilékés de ‘’faux types’’, il m’a humilié, il a fait ce qu’il veut, je me suis retrouvé obligé de me défendre et je me défendrai jusqu’au bout. Que ceux-là qui donnent des droits de réponse pour défendre leur ‘’aimable patron ‘’ comme ils le disent, il faut qu’ils arrêtent d’embrouiller les Camerounais. Quand tu veux défendre ton patron, il faut le défendre franchement. Il faut se lever et dire, Bachir, tu mens, mon patron ne t’a jamais envoyé au Tchad. Mais tu ne dis pas ça, tu pars t’attaquer aux dents de quelqu’un, que cette histoire ne concerne pas. Je rappelle que nos problèmes ne concernent pas l’Etat, c’est un problème d’individu. C’est un problème qui concerne Amougou et moi. Et là où je suis, je suis prêt à répondre à n’importe quelle convocation. Je veux juste que cette fois-ci, la justice fasse son travail. Qu’on arrête avec les intimidations de ‘’je vais rendre compte au chef de l’Etat, machin truc…’’ Qu’on nous juge normalement maintenant que mon problème est sur la place publique. J’espère que la vérité finira par triompher. Je suis là, disponible et prêt à me défendre, je vais me défendre, je ne vais pas baisser les bras. J’ai été humilié quand on m’a arrêté, personne n’a parlé. On a publié les images mais depuis que moi je parle, personne ne sort pour dire non. Que Major Assé sorte pour dire par exemple, tu mens, mon patron ne t’a jamais envoyé. Moi j’apprécie ce gars de l’ambassadeur du Cameroun en RCA en faisant un communiqué ou bien le spécial de Kousseri peut faire un communiqué pour dire que ce garçon ment, cette histoire n’a jamais existé, là vous serez crédibles. Que de dire j’ai quatre télévisions et je vais demander à journalistes de travailler. Avoir quatre télévisions ne pas dire qu’on a les bombes atomiques. Des gens ont des télévisions pour développer le pays., ce n’est pas pour faire du mal aux gens. Je suis disponible. Je remercie tous ceux qui m’ont soutenu..