Mathias Eric Owona Nguini a fait usage de sa plume pour saluer la mémoire du capitaine et leader emblématique des Lions indomptables qui a passé l’arme à gauche le vendredi 31 juillet 2020 des suites d’une longue maladie.
Les figures de l’univers footballistique ne sont pas les seules à pleurer Stephen Tataw parti pour l’au-delà il y a quelques jours à l’âge de 57 ans. L’élite intellectuelle s’est également attelée à honorer à titre posthume celui qui a mené en tant que capitaine, l’équipe nationale du Cameroun jusqu’en quarts de finale de la Coupe du monde 1990.
Dans le style à la fois Hermétique et plaisant qui est sien, Owana Nguini a rédigé une ode à la gloire du défunt footballeur. «Il vint au Tonnerre Kalara Club, un géant issu de Cammark de Kumba. C’était Eta Stephen Tataw. Ce milieu défensif avait une grande puissance d’abattage qui lui valut le grand honneur d’entrer dans la tanière entre 1987 et 1988.il fut alors de la grande expédition de la can 1988 au Maroc où il révéla à l’Afrique, ce jeu fait de détermination et de puissance. Bientôt Stephen Tataw fut capitaine des Lions indomptables, s’imposant finalement comme défenseur latéral», a écrit le politologue samedi 1er août sur Facebook.
«Ce fut l’un des héros de la campagne du mondiale 1990 qu’il mena comme capitaine, avec beaucoup de sérieux jusqu’à ces quarts de finale où captain Tataw et ses coéquipiers furent potentiellement en demi- finales jusqu’ à cette fatidique 84ème minute. Après le mondiale, Stephen Tataw fit les beaux jours d’Olympique de Mvolye.il était encore là en 1994 mais les intrigues du vestiaire lui firent perdre son brassard lors de la world cup 1994 avec les tribulations qu’on sait. Après quelques expériences à l’étranger, le gentil géant banyangui mit fin à sa carrière», relate le nouveau vice-recteur de l’Université de Yaoundé I.
Abordant l’aspect concernant les qualités du joueur, le consultant à Vision 4 rapporte, «ce fut un joueur qui montra toujours engagement, volonté, détermination et combativité autant que puissance durant toute sa présence dans la tanière.sa marque de fabrique fut ses longues touches au cours desquelles il déployait sa puissance pour en faire de véritables centres que François Omam Biyik transformait souvent en buts. Stephen Tataw fut un joueur aussi dévoué qu’il fut un homme humble».
«Il se plaignit souvent comme bien des lions de ne pas avoir été suffisamment reconnu. Qu’il sache sur la route de l’éternité que les filles et fils de la nation footballistique lui seront toujours reconnaissants d’avoir été le brave capitaine de ces lions indomptables qui surent nous rendre fiers tout au long du mondiale 1990. Rest in peace, captain Tataw, we will never forget your strong commitment for our nation and for our Indomitable lions», conclut-il.