L’annonce de la candidature d’Alassane Dramane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 202 sème une vague de contestions au sein de l’Opposition ivoirienne.
La veille de la commémoration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président Alassane Dramane Ouattara a annoncé qu’il se présentera pour un troisième mandat. Le candidat du RHDP a brandi pour argument, « un cas de force majeur » dû à la mort subite de son dauphin Amadou Gon Coulibaly.
Cependant, le projet de l’actuel président ivoirien n’enchante pas les partis d’opposition. Pour Danièle Boni-Claverie, la présidente de la Union républicaine pour la démocratie, « C’est un jeu dangereux alors nous disons vraiment que le gouvernement se ressaisisse alors que la paix sociale est entre ses mains », parce que, rapporte RFI : « elle pourrait déboucher sur une crise d’une gravité exceptionnelle ».
Selon le confère, « L’opposition exige la démission sans délai du président de la commission électorale en raison de son échec patent ».
Pourtant, soutient le porte-parole de la CEI Emile Ebrottie, « L’opposition doit en rapporter la preuve ». Dans la même lancée, Emile Ebrottie ne reconnait pas une participation quelconque de Voodoo Communication à l’établissement de la liste électorale.
Le feuilleton est à suivre avant l’échéance électorale prévue dans trois mois au pays des Eléphants.