C’est une déclaration du chef du département ministériel en charge des questions commerciales faite à l’occasion de la visioconférence organisée le 18 août 2020 en direct de Bruxelles en Belgique. Un rendez-vous qui a mobilisé à la salle de conférences de l’immeuble rose à Yaoundé, les responsables de la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement et du Conseil interprofessionnel du cacao et du café-Cicc.
L’objectif était de discuter de « l’initiative cacao zéro déforestation, zéro travail des enfants » qui vise à aider les pays producteurs pour une cacaoculture durable. « On ambitionne de vous aider à mettre sur le marché un produit qui ne génère plus le travail des enfants, qui se vend à un prix beaucoup plus élevé …Notre but est d’aider le Cameroun, la cote d’ivoire et le Ghana » a déclaré Arnaud Demoor Chef de Coopération à la Délégation de l’Ue à Yaoundé.
Cette visioconférence survient après le plaidoyer du ministre du Commerce à Bruxelles en juillet 2017 face à l’effondrement des cours du cacao. Une situation dont la solution passe par la production des bonnes fèves. « Nous travaillons beaucoup sur l’amélioration de la qualité, les Centres d’excellence permettent d’avoir de bons résultats » a précisé Apollinaire NGwe Ngwe président du Conseil Exécutif du Cicc qu’accompagnait Omer Gaetien Malledy le Secrétaire Exécutif.
Rappelons que l’appui de l’UE au Cameroun est incontestable pour maintenir la stabilité sans laquelle aucune paix n’est possible. Selon le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana : « Les fonds de l’UE permettent de maintenir les jeunes dans les zones rurales. Si ce n’est pas fait, ils font en asile à l’étranger…C’est l’exemple concret d’un partenariat qui consiste à développer le pays pour le sauver de l’immigration sauvage et clandestine ».