Selon le Trihebdomadaire L’Œil du Sahel dans sa parution du 21 août 2020, les faits se déroulent le 18 août 2020 à Bourha, une localité du département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord.
L’incident se produit le jour où l’incriminé maréchal de Logis Ali, en service à la brigade de gendarmerie de Bourha décide de procéder à une patrouille individuelle.
« Il s’est placé à hauteur du village Djeki, localité située dans l’arrondissement de Bourha, département du Mayo-Tsanaga (Extrême-Nord). Vers 15 heures, il a stoppé deux jeunes hommes qui transportaient en grande partie sur leurs motos, des plastiques non biodégradables », relate le journal de Guibaï Gatama.
Par la suite, l’homme en tenue exige à titre de « laisser passer », la somme de « 200 0000FCFA ». Montant dont ne disposent pas les présupposés contrebandiers, lesquels brandissent plutôt la somme de « 20 000FCFA ».
Piqué de colère, une rixe éclate entre les trois protagonistes puis, « c’est ainsi que le nommé Abdoulaye Baba a reçu une balle au niveau de la poitrine », notre le confrère.
Lynchage évité
Alertées, les populations accourent vers le gendarme en question pour vouloir sa peau. « Ce dernier n’a eu la vie sauve que grâce aux éléments de la 43ème BIM qui sont arrivés dans le village ».
Selon la même source, la victime a été internée dans un hôpital à Maroua, chef-lieu d el région de l’Extrême-Nord, où il est sous soins intensifs tandis que son bourreau « serait gardé à la compagnie de gendarmerie du Mayo-Tsanaga à Mokolo ».
Notons qu’il y a à peine un mois, un gendarme perdait sa vie des suites d’une bagarre acharnée contre les agents d’une agence de voyage à Douala dans le Littoral.