Dans une correspondance adressée au ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, Joseph Anderson Lé, l’honorable Rolande Ngo Issi a une fois de plus fait entendre sa voix pour la cause des sans voix.
S’appuyant sur la loi, la Députée estime que « les personnes vivant avec le handicap doivent être admis dans les listes définitives des différents concours organisés par le Minfopra à hauteur de 2% au-moins. Nos lois le stipulent ». « Nos entreprises privées et parapublics doivent recruter les personnes vivant avec le handicap. C’est fait de manière timide .Il faut que les textes normatifs en la matière soient scrupuleusement respectés », ajoute-t-elle sur twitter.
Lebledparle.com vous propose la teneur de cette correspondance au MINFOPRA.
N°00138/L/HN/AN Yaoundé le 26 Août 2020,
A
Monsieur le Ministre de la Fonction Publique
Et de la Réforme Administrative
-Yaoundé-
OBJET : Plaidoyer pour la prise en compte de personnes vivant avec le handicap pour les concours officiels de la Fonction Publique Camerounaise.
Monsieur le Ministre,
Le Ministère que vous dirigez a fait l’objet d’un théâtre d’insécurité dernièrement avec la présence d’une bombe artisanale introduite de manière subtile, dans le bâtiment principal qui arbitre vos bureaux. Ce qui me donne l’occasion de vous présenter mes encouragements par rapport à la gestion de la crise qui a suscité la panique auprès de vos collaborateurs et des usagers.
Monsieur le Ministre,
les personnes vivant avec un handicap sont des personnes à part entière et font l’objet d’une attention minutieuse à travers des lois peu implémentées mais qui encadrent et orientent leur insertion professionnelle notamment la loi N°2010/002 du 13 Avril 2010, portant protection et promotion des personnes handicapées en son article 27 alinéa 3 stipule l’accès à l’emploi à cette catégorie de concitoyens , sans omettre de rajouter l’article 28 qui demande à l’Etat de prendre des mesures particulières pour garantir l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle. Ce qui leur permettra d’obtenir un emploi décent.
Monsieur le Ministre,
à la réalité c’est une vue de l’esprit, car l’accès est truffé de trop d’obstacles et de la non prise de ces sensibilités mentionnées.
Ma démarche auprès de vous est de bien vouloir accorder une place de choix pour nos jeunes frères et sœurs qui toquent à la porte de la fonction publique, afin de caresser le rêve de servir leur pays en toute quiétude et patriotisme.
Dans l’attente que ce plaidoyer trouvera une issue favorable, je vous prie d’accepter Monsieur le Ministre, mes chaleureuses salutations.